Olivier de Serres
Le théâtre d'agriculture - 1600
Cinquiesme
lieu du theatre d'agriculture et mesnage des champs
De la conduite du Poulailler
Quinta
sezione del teatro d'agricoltura e dell'amministrazione dei campi
La gestione del pollaio
trascrizione
e traduzione di Fernando Civardi - revisione di Carla Gallini & Elio Corti
maggio 2007
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CHAPITRE I |
CAPITOLO
I |
Afin
che nostre maison contienne non seulement ses necessités, mais aussi quelques delices et voluptés, telles qu’honnestement
on les peut souhaitter: aprés l’avoir fournie du principal bestail,
en suite nous la meublerons de l’autre, dont l’ornement est en
augmentation de revenu. Assavoir, de toutes especes de Volaille, de
Connils, de bestes-rousses, de poissons, d’Abeilles, et de Vers-à-soye. |
Affinché
la nostra casa non contenga soltanto ciò che le è necessario, ma anche
alcune delizie e voluttà tali da poterle onestamente augurare: dopo
averla rifornita del bestiame principale la correderemo successivamente
con dell'altro, il cui ornamento consiste in un aumento del reddito. Cioè,
qualunque specie di volatili, di conigli, di cinghiali, di pesci, di api
e di bachi da seta. |
La
nourriture de la Poulaille est si vulgaire, qu’il semble estre chose
inutile d’en traitter particulierement, estans doctes en ce
gouvernement, les plus simple femmelettes. car il n’y a tant pauvre
metairie, où la poullaille ne face la premiere nourriture. Neantmoins
és diverses observations, mieux èntendues en un endroit qu’en autre,
representees à nostre mere-de-famille, a laquelle proprement ce negoce
appartient; tous-jours apprendra-elle quelque chose, pour rendre cette
sienne nourriture plus fructueuse. |
L’allevamento
del pollame è così diffuso che la sua trattazione particolareggiata
sembra essere una cosa inutile, essendo edotte in questa attività le più
semplici donnicciole, perché non c‘è una masseria tanto misera ove
il pollame non sia la principale fonte di sostentamento. Tuttavia ecco
diverse osservazioni, più chiare in un punto e meno in un altro,
indirizzate alla nostra madre di famiglia, alla quale per l'appunto
compete quest'attività; imparerà sempre qualcosa per rendere questo
suo allevamento più fruttuoso. |
Races et especes de la poulaille. |
Razze
e varietà del pollame. |
Est
à noter, qu’il y a plusieurs et diverses races et especes de
Poulaille, domestiques et estrangeres; dont se compose ceste nourriture,
lesquelles est besoin de discerner, pour les gouverner toutes selon leur
particulier naturel. Les poules domestiques ou communes, sont celles
dont de toute ancienneté la race en est entre nous, differentes
neantmoins en quelque chose par-entr’elles, comme en grandeur de corps,
en couleur et quantité de pennage; non pourtant de divers naturel,
aians toutes la chair tresbonne, ne cedans en delicatesse à nulles
autres, et dont les oeufs sont les premiers en santé. Touchant les
estrangeres, celle d’Inde, appellees Meleagrides,
sont les plus cogneues, naturalisees en ce Roiaume despuis quelque temps,
desquelles la conduite s’est rendue aisee par usage. Aprés sont les
Gelinotes, dites de Numidie,
especes de Faisan, puis le Poules-d’eau, le Heron, l’Otarde,
le Hallebran[1],
l’Aigrete. Aussi d’autre volaille nourrit-on, comme Perdrix,
Sarcelles, Grives, Cigoignes, Grues, et semblables, [346] passageres,
aquatiques et terrestres; toutesfois avec difficulté: mais c’est
aussi pour grands seigneurs qui regardent plus au plaisir qu’au profit,
sans se soucier de la despence. Les Cygnes et Paons ne seront rejettés,
par estre eslevables, diversement neantmoins, pour la diversité de leur
naturel. car non sans grande peine esleve-on le Cygne en lieu qu’il
n’ait accoustumé: mais le Paon, facilement presque par tout. Quant à
la volaille aquatique, outre le Cygne, c’est l’Oïe et les Canes
communes et d’Inde, qui y tiennent le principal rang, desquelles deux
dernieres sort une troisieme et bastarde race, quand le canard d’Inde
et la Cane commune, s’accouplent ensemble. |
Bisogna
considerare che ci sono numerose e diverse razze e varietà di pollame,
domestico e straniero, di cui si compone questo allevamento, che è
necessario tenere distinte per accudirle tutte secondo la loro
particolare natura. Le galline domestiche o comuni sono quelle la cui
razza è presente tra noi fin dall’antichità, tuttavia tra loro
diverse in qualche cosa, come nelle dimensioni del corpo, nel colore e
nella quantità del piumaggio; non tuttavia di natura diversa, aventi
tutte la carne molto buona, non inferiore per delicatezza a
nessun’altra, e le cui uova sono le prime per salubrità. Trattando
delle straniere, quelle d’India, chiamate meleagridi – il tacchino, Meleagris
gallopavo, sono le più conosciute, da qualche tempo naturalizzate
in questo regno, la cui gestione è stata facilitata dall’esperienza.
Seguono le gallinotte dette di Numidia – Numida meleagris,
delle specie
di fagiano, poi le gallinelle d’acqua, l’airone, l’otarda,
l'alzavola, la garzetta. Si allevano anche altri volatili, come pernici,
marzaiole, tordi, cicogne, gru e simili, di passo, acquatici e
terrestri; tuttavia con difficoltà: ma è anche cosa per i grandi
signori, che guardano più al piacere che al profitto, senza
preoccuparsi della spesa. I cigni e i pavoni non saranno esclusi,
essendo allevabili, tuttavia in modo diverso a causa della differenza
della loro natura. Perché il cigno lo si alleva con grande fatica in un
posto al quale non è abituato: ma facilmente pressoché ovunque il
pavone. Quanto ai volatili acquatici, oltre al cigno, sono l’oca e le
anatre comuni e d’India che detengono il posto principale; dalle
ultime due prende origine una terza e bastarda razza allorché il
maschio dell’anatra d’India e l'anatra femmina comune si accoppiano
tra di loro. |
Leur logis. |
La loro sistemazione |
Est
necessaire pour un prealable, donner logis commode a chacune espece de
volailles, sans lequel elles ne profiteroient à moitié de leur devoir:
dautant que ces bestes, petites ou grandes, ne peuvent que mal-aisement
subsister parmi l’autre bestail, s'en perdant tous-jours quelqu’une
en trepignant et mordant. le fort opprimant le foible. Les plumes et le
fiens de la volaille, sont pernicieuses a toute sorte de bestail, gros
et menu: pour laquelle consideration doit on separer ces animaux-ci,
d’avec les autres, afin que chacum soit logé à l’aise et à part.
Ioint que ceste raison s’y ajouste, que les oeufs en ce meslinge, sont
sujets à se perdre: dautant que les bestes les cassent, les mangent, et
les larrons les desrobent. chose notable, pour ne se priver de telle
commodité, premier revenu de la poulaille et de la cane commune. |
È
necessario prima di tutto dare un comodo alloggiamento a ciascuna specie
di volatili, senza il quale essi metterebbero a profitto solo la metà
del loro compito: in quanto queste bestie, piccole o grandi, non possono
che sostentarsi con difficoltà in mezzo agli altri animali,
perdendosene sempre qualcuna in quanto si pestano i piedi e
si mordono. Dal momento che il forte opprime il debole. Le piume
e gli escrementi dei volatili sono nocivi a ogni sorta di bestiame,
grosso e piccolo: in base a questa considerazione si debbono separare
questi animali dagli altri, affinché ciascuno sia alloggiato a suo agio
e a parte. Inoltre va ad aggiungersi questo motivo, che in questo
miscuglio le uova sono soggette a perdersi: dato che gli animali le
rompono, le mangiano e i ladroni le rubano. Cosa da tenere in conto, per
non privarsi di una tale merce, reddito primario del pollame e
dell’anatra comune. |
Accomodation des poullaillers. |
Sistemazione dei pollai |
Selon
l’ordonnance des Antiques, nos Geliniers ou Poulaillers auront leurs
principales veuës tournees vers l’Orient d’Hyver; afin que la
poulaille soit eschauffee du Soleil à son lever. Et si voulons du tout
suivre leur avis, joindrons les poulaillers au four, ou à la cuisine;
en les accommodans de telle sorte, que la fumee en sortant penetre
jusu’à la poulaille, pour leur santé. Ce conseil n’est receu, pour
plusieurs incommodités que la poullaille apporte en la maison, la
sallissant de sa fiente, et l’importunant par sa crierie: pour
laquelle cause la logeons-nous tant loin qu’il est possible de l’habitation
des hommes. Ce sera donques en la partie des estableries la plus esloignee de la maison, que dresserons nos poullaillers; en lieu toutesfois le plus chaud qu’y pourrons choisir. Nous en bastirons trois ou
quatre contigus et arrangés de suite, l’un joignant l’autre (et
tous ensemble, en l’aspect du ciel ci dessus noté) c’est assavoir,
un pour chacune éspece de poullaille: afin que toutes soient logees
selon leur desir. Pour les oyès et canes, un seul suffira, à cause de
la sympathie de leurs moeurs: ou ce seroit que la grande quantité qu’auriés
de telle volaille aquatique, meritast de leur faire un tect à part pour
chacune de ces especes. Des communes et de celles d’Inde, n’est de
mesme, pour la difference de leurs complexions, mal aisement se
compatissans. Tres-bien des coqs, chapons, et poules communes,
lesquelles se juchent ensemblement, n’estant possible de les separer
la nuict, vivans le jour en compaignie, par estre tous de mesme genre,
quoi-que de divers sexe. Neantmoins les chapons prejudicient [347]
grandement aux poules, leur empeschant de faire des oeufs en abondance:
tant en les chauchans, qu’affamans par leur continuelle frequentation.
A quoi le seul remede est la separation, les faisans vivre en terroirs
distincts, en diverses metairies appartenantes à un mesme maistre: où
sans s’importuner les uns les autres, les chapons d’un costé, et
les poules de l’autre, se maintiendront tres-bien: mais ce sera sous
tel despartement, de loger les poules prés de la maison, pour le
respect des oeufs, qui mieux se conserveront, que moins seront esloignés
de la mere-de-famille, laquelle pour la facilité de traicter les poules
de l’oeil, les fera abondamment fructifier. |
Seguendo
le direttive degli antichi, i nostri geliniers,
o pollai, avranno le loro aperture principali rivolte verso l'oriente
invernale, affinché il pollame sia riscaldato dal sole nel momento in
cui sorge. E se vogliamo seguire completamente le loro indicazioni,
uniremo i pollai al forno o alla cucina, sistemandoli in modo tale che
il fumo, uscendo, arrivi fino al pollame per la sua salute. Questo
consiglio non viene recepito per i molteplici incomodi che il pollame
reca in casa, inquinandola con la sua puzza e disturbandola con il suo
schiamazzo: perciò lo collochiamo il più lontano possibile
dall’abitazione degli esseri umani. Sarà quindi nella parte degli
edifici più lontana dalla casa che costruiremo i nostri pollai; nel
posto comunque più caldo che potremo scegliervi. Ne costruiremo tre o
quattro contigui e sistemati l’uno dopo l’altro, congiungendoli
l’uno all’altro (e tutti quanti secondo l’orientamento prima
indicato), cioè, uno per ciascun tipo di pollame, affinché tutti siano
sistemati secondo il loro desiderio. Per le oche e le anatre ne sarà
sufficiente uno solo a causa dell'affinità delle loro abitudini: a meno
che la grande quantità che avrete di tali volatili acquatici meriti di
costruire loro un ricovero a parte per ciascuna di queste specie.
Riguardo alle anatre comuni e a quelle d’India non è la stessa cosa:
a causa della diversità del loro temperamento si sopportano con
difficoltà. Molto bene per i galli, i capponi e le galline comuni che
vanno a dormire insieme, non essendo possibile separarli per la notte,
in quanto di giorno vivono in compagnia, appartenendo tutti allo stesso
genere, anche se di diverso sesso. Tuttavia i capponi sono di grande
incomodo per le galline, impedendo loro di fare uova in abbondanza: sia
montandole che affamandole per il fatto di stare continuamente in loro
compagnia. Il solo rimedio a ciò è la separazione, facendoli vivere in
territori distinti, in mezzadrie diverse appartenenti a uno stesso
conduttore: dove senza importunarsi gli uni con le altre, i capponi da
un lato e le galline dall’altro, staranno benone: ma ciò avverrà
secondo questa ripartizione, di porre le galline vicino alla casa per
motivo delle uova, che si conserveranno meglio quanto meno saranno
lontane dalla madre di famiglia, che per la facilità con cui potrà
tenere d’occhio le galline le farà fruttare in abbondanza. |
Leur capacité. |
La loro capienza |
Aucune
sujetion n’y a-il touchant la figure et capacité des poulalliers,
estant en la liberté d’un chacun de les disposer à son plaisir,
pourveu qu’ils n’excedent en petitesse. De huit ou neuf pieds de
quarreure dans oeuvre et peu moins de haulteur sera la raisonnable
capacité d’un chacun poulaillier: lesquels pour le meilleur on
voutera par le dessus: attendu que la poulaille sera plus chaudement en
Hyver, et plus freschement en Esté, et moins importunees des souris,
beletes, fouïnes, et semblables bestes, sous les voutes, que sous le
planchers, ne simples couvertures. Des fenestres pour donner jour et
entree à la poulaille dans les geliniers, seront faites et accomodees
selon chacune espece, comme sera monstré. Et particulierment en chacun
poulailler aura une porte pour les personnes y allans et venans:
laquelle on asserra où mieux s’accordera car en cela n’y a aucune
sujetion, hors-mis touchant l’aspect du Septentrion, lequel convient
eviter à cause des froidures. |
Nessun
problema esiste circa l’aspetto e la capienza dei pollai, stante la
libertà di ciascuno di realizzarli a suo piacimento, purché non siano
troppo piccoli. Una superficie quadrata di otto o nove piedi per il
corpo della struttura e poco meno in altezza sarà la ragionevole
capacità di ciascun pollaio: i quali è meglio che nella parte
superiore siano fatti a volta: dato che il pollame starà più al caldo
in inverno e più al fresco in estate, e meno importunato da topi,
donnole, faine e bestie simili sotto le volte che sotto le assi e delle
coperture semplici. Verranno fatte delle finestre per dare luce e
ingresso al pollame nei pollai e adattate a seconda di ciascuna specie,
come si spiegherà. E in modo particolare in ciascun pollaio ci sarà
una porta per l’andirivieni delle persone: la quale avrà la chiusura
dove sembrerà meglio, perché in questo non c’è alcun vincolo, se si
esclude il Settentrione, che conviene evitare a causa dei freddi. |
Les
murailles en seront de bonne estoffe, bien basties et maçonnees,
proprement blanchies et dehors et dedans. En leur espesseur seront
espargnés de trous pour les nids de la
volaille; et joignant iceux dresser leurs juschoirs, qu’on disposera
selon le particulier desir de chacune espece; ainsi qu’on verra
ci-aprés. Outre lesquelles retraites, est besoin faire de petits
cabinets dedans la maison ou ailleurs, en endroit chaud, pour y mettre
couver les poules et y eslever les poussins de toutes sortes et especes:
jusqu’à ce que fortifiés, puissent estre meslés avec les autres de
plus grand aage, et qu’exempts du danger d’estre foulés aux pieds
et par par les hommes et par les bestes, ou mangés par chiens et
pourceaux, selon leur inclination, puissent seurement s’agrandir. Au
defaut desquels cabinets, servent les grandes cages, à ce proprement
accomodees. |
Le
pareti saranno di buon materiale, ben costruite e in buona muratura, ben
imbiancate all’esterno e all’interno. Nel loro spessore saranno
ricavati dei vani per i nidi dei volatili; e
unendoli approntare i loro posatoi, che verranno disposti
seguendo il particolare desiderio di ciascuna specie; come adesso si
vedrà. Oltre a questi ricoveri, bisogna costruire dei piccoli locali
dentro la casa o altrove in luogo caldo per mettervi a covare le chiocce
e allevarvi i pulcini di ogni sorta e specie: fino a che, irrobustiti,
possano essere uniti agli altri di età maggiore e che, tutelati dal
pericolo di essere calpestati sia dagli uomini che dagli animali, o di
essere mangiati da cani e maiali, possano crescere in sicurezza secondo
la loro tendenza. In mancanza di tali locali servono le grandi gabbie
adattate allo scopo. |
[348]
CHAPITRE
II. |
CAPITOLO
II |
Façon du logis de la poulaille commune. |
Come è fatto il ricovero del pollame comune |
Au logis de ceste sorte de poulaille aura deux ouvertures du costé de l’Orient
d’Hyver, l’une sera une fenestre large d’un pied, et longue de
deux, pour esclairer le dedans, à quoi telle mesure suffira. Laquelle
fenestre pour seurté, sera {f}<s>erree avec des barreaux de fer
mis dans l’espesseur du mur, et au devant d’iceux plaqué un petit
treillis de {fer} <fil> d’archail[2]; fait à la façon de cage, pour empescher l’issue à la poulaille et
l’entree aux rats, fouïnes, beletes, et semblables ennemis des poules.
L’autre ouverture servira d’entree et de sortie à la poulaille;
qu’à telle cause l’on fera à la proportion de leur corps, qui
pourra estre de huit à neuf pouces en quarreure: pour monter à
laquelle on y accommodera au devant une eschelete portant des petits
degrés, par lesquels la poulaille se rendra aisément dans le gelinier.
Telle entrée fermera-on à clef tous le soirs, la poulaille estant
retiree, et tous les matins sera ouverte, pour l’en faire sortir et
donner les champs pour paistre; auquel temps sera facile de recognoistre
ce bestail-là en sortant de rang, et là dessus faire son compte.
Environ six pieds sur la chaussee ou le pavé du dedans, sera posee
ceste entree, qui peut revenir à la hauteur d’un homme despuis terre.
Et justement à son niveau asserra-on le juschoir, sur lequel les poules
dés leur entree, se rendront sans monter ne descendre: et de là, par
mesme aisance, aux trous et nids, pour aller pondre; qu’à telle cause
l’on fera joignant le juschoir. Il sera composé de perches de bois
esquarries, pour mieux la poulaille s’y affermir, qu’estans rondes:
lesquelles perches ne seront espargnees en ceste oeuvre, à ce que le
juscheoir estant fait bien à profit contienne toute vostre poulaille. |
Nel
ricovero di questo tipo di pollame vi saranno due aperture rivolte là
dove sorge il sole in inverno, una sarà una finestra larga un piede e
lunga due per dare luce all’interno, e una siffatta superficie sarà
sufficiente a tale scopo. Per sicurezza questa finestra sarà chiusa con
sbarre di ferro inserite nello spessore del muro, e davanti a questa
intelaiatura sarà messo un piccolo graticcio in filo d'ottone; fatto a
mo’ di gabbia per impedire l’uscita al pollame e l’ingresso a
topi, faine, donnole e simili nemici delle galline. L’altra apertura
servirà di entrata e uscita per il pollame; e a tale scopo verrà fatta
in proporzione alla loro mole, e potrà essere da otto a nove pollici per
lato: perché possa arrivarci si sistemerà sul davanti una
scaletta con dei piccoli gradini mediante i quali il pollame ritornerà
facilmente nel pollaio. Questa entrata verrà chiusa a chiave tutte le
sere allorché il pollame sarà rientrato, e verrà aperta tutte le
mattine per farlo uscire e mettere a disposizione i campi per pascolare;
in quel momento sarà facile controllare queste bestie mentre stanno
uscendo in fila, e contemporaneamente contarle. Questo ingresso verrà
posto a circa sei piedi al di sopra del marciapiede o del pavimento
interno, e potrà corrispondere all’altezza d’un uomo partendo da
terra. E proprio a questo livello si fisserà il posatoio, sul quale
andranno i polli al loro rientro senza salire o scendere: e da esso, con
la stessa facilità, recarsi ai vani e ai nidi per andare a deporre; ed
è per tale motivo che li
si farà unendovi il posatoio. Sarà costruito con pertiche di legno
squadrate affinché il pollame si aggrappi meglio che se fossero
arrotondate: e queste pertiche non saranno risparmiate in quest'opera,
affinché il posatoio, se ben fatto, possa contenere con profitto tutto
il vostro pollame. |
Ses nids. |
I suoi nidi |
Trois rangs de trous fera-on dans le gelinier; l’un joignant le juschoir,
et les autres au dessous vers terre: au devant desquels regnera un petit
aix; afin que d’icelui les poules puissent commodement entrer dans
leurs nids, sans contrainte d’y voler dedans, en danger d’y casser
les oeufs y estans. Quatre ou cinq nids mettrés de rang en chacune
face, et ce equidistamment: laquelle face par ce moien, en contiendra
douze ou quinze; et en suite les quatre, quarante huit ou soixante:
duquel nombre rabatus les nids que la porte et les fenestres occuperont,
qui pourront estre dix, en resteront à suffisance pour vostre poulaille.
Laquelle se passeroit bien de moindre nombre, quelque abondante qu’elle
soit, pource que le tout n’est pas occupé à la fois: mais pour l’utilité
que ce leur est d’avoir des nids à choisir, en ferons plustost trop
que peu. Les meilleurs nids sont ceux qu’on façonne dans l’espesseur
de la muraille, garnis en bas et és costés de quelques petits aix, qui
se puissent oster et remettre, pour la netteté, y en ajoustant un de
[349] quatre doigts de large par le devant; afin de retenir les oeufs de
couler en dehors, en lui servant de barriere. Avec des pierres plattes
proprement façonne-on ces nids, pour pouvoir estre nettement tenus.
Aucuns pour nids se servent de paniers d’ozier, qu’on attache contre
la muraille avec des chevilles; mais non tant utilement. car encores que
les paniers se nettoient facilement, si est-ce que s’esgarans ou se
rompans, selon qu’à ce ils sont sujets, les poules se treuvent
quelquesfois mal accomodees de nids. Parquoi grand estat pour ce service
ne doit-on faire des paniers. Or de quelque matiere que soient les nids,
l’on avisera de les façonner plustost grands que petits: à ce que la
poule y puisse loger et remuer à son aise. |
Nel
pollaio ci saranno tre serie di cavità; una in corrispondenza del
posatoio e le altre al disotto verso terra: davanti ai quali dominerà
un’assicella; in modo che da questa le galline possano comodamente
entrare nei loro nidi, senza essere costrette a volarci sopra, col
pericolo di rompere le uova che già ci sono. Su ciascun lato metterete
quattro o cinque nidi in fila e in modo equidistante: in tal modo questo
lato ne conterrà dodici o quindici; e pertanto, i quattro lati ne
avranno quarantotto o sessanta: e da questo numero, tolti i nidi che
saranno occupati da porta e finestre, che potranno essere dieci, ne
resteranno a sufficienza per il vostro pollame. Il quale si adatterebbe
anche a un numero minore, anche se non abbondante, perché la totalità
non viene occupata contemporaneamente: ma per il vantaggio rappresentato
dalla possibilità di avere dei nidi da scegliere, ne faremo piuttosto
di più che di meno. I nidi migliori sono quelli che si ricavano nello
spessore del muro, muniti in basso e sui fianchi di alcune assicelle che
si possano togliere e rimettere per la pulizia, sistemandone una di
quattro dita di larghezza sul davanti; con lo scopo di impedire alle
uova di rotolare fuori fungendo da barriera. Questi nidi, per poterli
tenere puliti, si costruiscono in modo appropriato con pietre piatte.
Alcuni si servono come nidi di ceste di vimini che si fissano alla
parete mediante caviglie; ma non tanto vantaggiosamente. Perché anche
se le ceste si puliscono facilmente, succede che se si danneggiano o si
rompono, a seconda di ciò cui vanno soggette, talora le galline si
trovano male accomodate nei nidi. Perciò è molto importante che per
questo uso non si facciano delle ceste. Ordunque, di qualsiasi materiale
siano i nidi, si avrà l’avvertenza di costruirli piuttosto grandi che
piccoli: affinché la gallina vi si possa sistemare e muovere a proprio
agio. |
Le parterre du poulailler sera quarrellé avec de la brique ou avec des
pierres uniment taillees: à ce que les rats ne les serpens n’y
puissent avoir entree, et que l’interieur du poullailler se puisse
bien nettoier et baloier. La porte pour l’entree des personnes ne sera
au pan du mur des autres ouvertures, ains à costé: pour laquelle cause
choisira-on ce poulailler-ci à l’un des bouts de la rangee non enclavé
parmi les autres. |
Il
pavimento del pollaio sarà ricoperto con dei mattoni o con pietre
tagliate in modo regolare: affinché i topi e i serpenti non possano
entrarci e l’interno del pollaio si possa pulire e scopare per bene.
La porta d’ingresso delle persone non sarà sul lato del muro delle
altre aperture, ma su quello di fianco: motivo per cui si sceglierà -
di mettere - questo pollaio a una delle estremità dello schieramento,
non incastrato tra gli altri. |
L'abruveir de la poulaille. |
L'abbeveramento del pollame |
Au devant du poulailler asserra-on l’abruvoir, defaillant l’eau vive,
et ce dans des auges de pierre, ou de terre de poitier cuite, ou de bois
creusees proprement: dans lesquelles chacun jour mettra-on de l’eau
fresche et nette. Et afin qu’aucun bestail ne sallisse l’eau, sera
bon tenir tous-jours les auges couverte seulement par le dessus,
laissans les costés à jour: par lesquels les poules passans la teste
s’abruveront à plaisir: et par ne pouvoir entrer dans l’eau ne la
remueront avec les pieds et n’y fienteront, comme feroient sans tel
empechement. L’eau corrompue est tres-mauvaise à la poulaille, lui
engendrant la pepie, des catherres, et la faisant devenir ladre: ce qui
sera necessaire de prevenir, aucune eau sale ne croupissant prés de
fumiers, en la court ni ailleurs ou ceste volaille frequente: ains que
les seuls fumiers y paroissent à sec de jour a autre y en ajoustant de
nouveau, à mesure qu’on le sort des estables: ainsi des balieures de
la maison, des cendres du foïer, et de celles de la lexive; et
semblables menuisailles où la poulaille se delecte, y grattant et
bequettant à plaisir. Prés du poulailler sera bon d’y avoir des
forts buissons ou quelque touffe d’arbrisseaux; pour s’y retraire la
poullaille à l’ombre, durant les grandes chaleurs, et estre là à
couvert du milan, du huhau[3] et autres oiseaux de proie. Servant aussi tel bouquet, quelquesfois en
Esté de retraite à certaines poules, qui y vont couver secretement, au
desceu de la mere-de-famille; laquelle finalement est bien aise de voir
arriver chés elle, sans en avoir fait estat, une troupe de poulets
supernumeraires. |
Se
manca acqua sorgente, davanti al pollaio si piazzerà l’abbeveratoio,
e la si metterà in trogoli di pietra o di terracotta o di legno
adeguatamente scavati: nei quali ogni giorno si verserà acqua fresca e
pulita. E affinché nessun animale imbratti l’acqua, sarà buona cosa
tenere sempre i trogoli coperti solamente al di sopra e lasciando liberi
i bordi; attraverso i quali le galline, infilandovi la testa, si
abbevereranno a piacere: e per il fatto di non poter entrare
nell’acqua non la rimescoleranno con le zampe e non l’imbratteranno,
come farebbero senza tale ostacolo. L’acqua sporca è molto nociva al
pollame, facendogli venire la pipita, dei catarri e facendolo diventare
lebbroso: cosa che sarà necessario prevenire facendo in modo che
nessuna acqua sporca imputridisca vicino ai letami, nel cortile o in
altri luoghi frequentati da questi volatili: ma che tutti quanti i
letami si presentino a secco da un giorno all'altro e quando se ne
aggiunge del nuovo man mano che lo si toglie dalle stalle: e così
dicasi per le immondizie della casa, delle ceneri del camino e di quelle
della lisciva, e minutaglie simili dove il pollame si diletta raspandovi
e becchettando a piacere. Vicino al pollaio sarà bene avere dei
cespugli robusti o qualche ciuffo di arbusti dove il pollame possa
ritrarsi all’ombra durante i grandi caldi e starsene al riparo dal
nibbio, dal gufo reale e da altri uccelli da preda. Dal momento che
talora in estate un siffatto cespuglio serve anche da rifugio ad alcune
galline che vi vogliono covare in segreto a insaputa della madre di
famiglia, la quale finalmente è ben contenta di vedersi arrivare, senza
essersi data da fare, una squadra di pulcini in più. |
Marques de bonne poule. |
Segni identificativi di una buona gallina |
Voila le logis preparé; reste maintenant à le meubler du meilleur
bestail qui sera possible. La plus souhaitable race de poules, est celle
qui avec la delicatesse da la chair, fournit des oeufs en abondance, la
plus-part des saisons de l’annee. Telles qualités se treuvent le plus
souvent en celles qui sont de moienne corpulence; qu’és autres trop
grandes ou trop petites; et [350] és noires et tanees, qu’és
blanches, emplumees de couleur claire. Les noires par dessus les autres
sont loüees des Medecins, pour la qualité de leurs oeufs, qui sont
fort sains: et de la mesnagere pour l’abondance: attendu que les
poules de pennage noir, sont plus joieuses et robustes, que celles de
blanc. Pour ceste cause aussi sont moins prisees les blanches, qu’elles
sont plus sujetes aux oiseaux de proie, que les noires: par facilement
se descouvrir de loin leur coleur. La creste pendante d’un costé est
signe certain de fertilité. La couleur jaune és pieds et jambes, de
delicatesse et santé de la chair. Les ergots {et} <ou> esperons
hautement posés à costé des jambes (marque masculine) la difficulté
de se laisser couvrir: dont elle est et moins fertile en oeufs, et moins
propre à couver; par impatience cassant les oeufs avec ses ergots. En
outre choisirons-nous la poule tenant des qualités du coq, le plus que
faire se pourra, representees comme s’ensuit. |
Ecco
preparato l’alloggiamento; resta ora da attrezzarlo col miglior
bestiame possibile. La più auspicabile razza di galline è quella che
insieme alla delicatezza della carne fornisce uova in abbondanza durante
la maggior parte delle stagioni dell'anno. Tali qualità si trovano più
sovente in quelle di media corporatura che in quelle troppo grandi o
troppo piccole; e parimenti in quelle nere e in quelle brune che in
quelle bianche o dal piumaggio di colore chiaro. Le nere più delle
altre sono lodate dai medici per la qualità delle loro uova che sono
molto sane; e, dalla massaia, per l’abbondanza: visto che
le galline dal piumaggio nero sono più vivaci e robuste di quelle dal
piumaggio bianco. Inoltre le bianche sono meno pregiate per questo
motivo: in quanto sono più soggette agli uccelli da preda di quelle
nere, in quanto il loro colore viene facilmente avvistato da lontano. La
cresta pendente da un lato è sicuro segno di fertilità. Anche il
colore giallo dei piedi e delle gambe è segno di carne delicata e sana.
Gli ergots o speroni posti in alto sul un lato delle gambe
(contrassegno mascolino) sono un segno della difficoltà a lasciarsi
coprire: per cui – una siffatta gallina - è anche meno fertile in
uova e meno disposta a covare, rompendo per insofferenza le uova coi
suoi speroni. Inoltre sceglieremo la gallina tenendo il più possibile
in considerazione le qualità del gallo, attenendoci a quelle descritte
qui di seguito. |
Du coq. |
Del gallo |
Que le coq soit de moienne taille, toutesfois plus grand que petit: de
pennage noir ou rouge-obscur: aiant les pieds gros, garnis d’ongles et
de griffes, avec les ergots forts et acerés: les jambes fortes, et tout
cela de couleur jaune: les cuisses massives et fournies de plume: la
poictrine large: le col eslevé et fort garni de plumes de diverses et
variantes couleurs; comme dorees, jaunes, violetes[4] et rouges: la teste grosse et eslevee: la creste rouge comme ascarlate;
grande, redoublee, crespelue: le bec gros et court: les yeux noirs et
brillans: les aureilles larges et blanches: la barbe longue et pendante:
les aisles fortes et bien fournies de pennage: la queuë grande et
haute, la portant redoublee par dessus la teste, si toutesfois il a queuë:
car des esquevés s’en treuve de fort bons. Sera aussi le coq esveillé,
chaud, courageux, remuant, robuste, prompt à chanter, affectionné à
defendre ses poules, et à les faire manger. |
Il
gallo deve essere di taglia media, piuttosto grande che piccolo: di
piumaggio nero o rosso scuro: con i piedi grossi, dotati di unghie e di
artigli, con gli speroni forti e acuminati: le gambe forti, e tutto ciò
di colore giallo: le cosce massicce e fornite di piume: il petto largo:
il collo eretto e forte rivestito di piume di colori diversi e
cangianti; come il dorato, il giallo, il violetto e il rosso: la testa
grossa e alta: la cresta rossa quasi scarlatta; grande, sdoppiata,
rugosa: il becco grosso e corto: gli occhi neri e brillanti: gli
orecchioni larghi e bianchi: i bargigli lunghi e pendenti: le ali forti
e ben dotate di piumaggio: la coda grande e alta portata bipartita al di
sopra della testa, se è tuttavia dotato di coda: perché di scodati se
ne trovano di molto buoni. Il gallo sarà anche sveglio, caloroso,
coraggioso, vivace, robusto, pronto a cantare, molto propenso a
difendere le sue galline e a farle mangiare. |
Ceste est la plus commune poullaille et dont le profit est asseuré,
laquelle l’on accompaignera de celle de la grande sorte presque
esplumee, pour avoir des grands chapons, comme ceux du Mans et de
Lodunois: de naine et petite aussi, pour l’abondance des oeufs: des
frizees et semblables plaisantes à voir, pour le diversité, et avec ce
utiles. |
Questo
è il pollame più comune e dal quale il profitto è assicurato, un
pollame che verrà accoppiato con quello di tipo grande pressoché
spiumato per avere dei capponi grandi come quelli di Le Mans e del
Lodunois: e anche con quello nano e di piccole dimensioni per
l’abbondanza delle uova: e anche con gli arricciati e simili,
piacevoli a vedersi per la diversità, e perciò utili. |
Avis sur le nombre de la poulaille |
Consiglio sul numero del pollame |
Aprés l’election, suit le nombre de la poulaille qu’on a à
entretenir. Sur cest article grand fondement ne peut estre posé, pource
qu’il depend immediatement du lieu auquel l’on est: dautant que plus
grande quantité de poulaille peut-on commodément nourrir en païs de
bleds, qu’en celui de vins: veu que le grain est la vie de ce bestail.
sans ce moien ne pouvant s’entretenir qu’avec langueur. Parquoi ces
distinctions seront l’ordonnance de ceste nourriture: avec ceste
generale resolution, qu’en quelque part qu’on soit, un petit nombre
de poules bien gouverné avec liberalité, profite plus qu’un gran mal
nourri: afin que la mere-de-famille face son compte qu’il ne faute
espargner à la poulaille ne le soin, ne les vivres. |
Dopo
la scelta, ne consegue il numero dei polli che si deve allevare. Su
questo argomento non ci si può eccessivamente basare, perché dipende
innanzitutto dal luogo dove ci si trova: tanto più che una gran quantità
di polli si può comodamente nutrire in un paese cerealicolo piuttosto
che in uno vinicolo: visto che la granaglia è la vita di questo
bestiame. Dal momento che non si può allevarlo senza questo mezzo se
non rendendolo sfinito. Perciò i seguenti principi saranno le regole di
questo modo di nutrirlo, con questa regola generale: che ovunque ci si
trovi, un piccolo numero di galline ben accudito con prodigalità rende
più di uno mal nutrito: affinché la madre di famiglia tenga presente
che non bisogna risparmiare al pollame né cura né viveri. |
& particulierement, Des coqs. |
e in modo particolare dei galli |
Moins de deux coqs ne doit-on entretenir. car qui n’en a qu’un, n’en
a point, pour les frequentes et inopinees pertes qui en aviennent. Dont
ainsi [351] pourveus, quand un coq defaut, l’autre y supplee, en
attendant nouveau secours: sans quoi demereroit-on en peine. car des
poules n’est comme des vaches, chevres, et truies, lesquelles pour
faire couvrir l’on envoie vers les masles, pour loin qu’ils soient.
A deux coqs conviennent vingt-cinq ou trente poules, puis que la charge
d’un seul est de douze ou quinze. Ce nombre, quoi-que presque des plus
petits, pour une bonne maison, ne laissera de rapporter des oeufs en
abondance, estant bien conduit. Abondans les grains et les pailles chés
vous, ne vous arrestés à si petit nombre de volaille; ains amplifiés
vostre nourriture à mesure de vos moiens; fournissant de coqs vos
poules selon le departement susdit: non tant pour faire faire
abondamment des oeufs aux poules (sans masle ne laissans d’over, comme
se void tous les jours) que pour rendre les oeufs sains au manger, et
qu’estans germés, soient bons à esclorre: à quoi defaillant,
defaudront aussi telles utilités raisonnablement esperees. |
Non
bisogna allevare meno di due galli. Perché colui che ne ha uno solo non
ne ha affatto, a causa delle frequenti e impreviste perdite che si
verificano. Così riforniti, quando un gallo manca, l’altro lo
rimpiazza, nell’attesa di un nuovo aiuto: in mancanza di ciò ci si
troverebbe in angustie. Perché per le galline non succede come per le
mucche, le capre e le scrofe, che per farle coprire le si manda dai
maschi, per lontani che siano. A due galli si confanno venticinque o
trenta galline, poiché il carico di uno solo è di dodici o quindici.
Questo numero, quantunque sia quasi il minimo per una buona azienda, se
ben gestito non mancherà di produrre uova in abbondanza. Se avrete
granaglie e paglia in abbondanza non fermatevi a un numero di volatili
così piccolo; ma ampliate il vostro allevamento secondo i vostri mezzi;
rifornendo di galli le vostre galline secondo il rapporto suddetto: non
tanto per far fare alle galline uova in abbondanza (dal momento che
senza il maschio non tralasciano di deporre, come si osserva tutti i
giorni) quanto per rendere sane le uova da mangiare, e che essendo
gallate siano buone da schiudere: venendo meno ciò, verranno meno anche
certe utilità ragionevolmente sperate. |
La pasture de la poulaille. |
L'alimentazione del pollame |
Outre la mangeaille que ceste volaille treuve en campaigne, convient lui
donner du grain ou autre viande, deux fois le jour, avec ordinaire limité
et heure certaine pour n’y faillir nullement; de peur que la poulaille
se detraque au prejudice de sa ponte et de sa graisse. Ne lui
changera-on aucunement de lieu pour manger; mais tous-jours en un mesme
lieu la viande lui sera baillee: et à ce qu’elle y mange commodément,
le lieu sera plein et uni; et assis à l’abri des vens, pour y
sejourner à l’aise sans estre battue des froidures. Le premier repas
doit estre donné à Soleil levant: car comme ceste volaille est
tres-diligente à se lever quand-& le jour, aussi veut-elle manger dés
le grand matin: le temps lui durant merveilleusement, en attendant la
viande, cependant qu’elle descharge sa colere sur le plus precieux des
jardinages, quand elle y peut attaindre, et a moien de se desemprisonner
du poulailler. Lequel dommage l’on evite ou modere, en ne dilaiant de
leur porter à manger aux lieu et heures accoustumees. Le second repas
sera quelque petite heure devant que le Soleil se couche, pour donner
loisir à la poulaille de se retirer à l’aise. Ainsi continuant sans
interruption elle se portera tres-bien, et seront tous-jours (le temps
n’y contrariant) les poules disposees à faire des oeufs; et grasses
raisonnablement pour manger. Leur plus propre et mesnageable pasture,
sont les millets communs, les vanneures et criblures des bleds qu’on
serre a part à cest usage, ausquelles, pour alonger la toile,
ajouste-on quelquesfois du gland pilé, des herbes hachees, des fruits
decoupés, et autres choses selon les saisons. Du son bouilli et
chaudement, leur donne-on pour l’espargne: et tant qu’on peut des
miettes de la table, pour les provoquer à pondre, qu’à cela les
conserve-on curieusement, comme l’on fait l’avoine pure, leur estant
fort propre, le mil sarrazin aussi: mais par dessus toute autre viande,
la graine de chanvre est da grande efficace a faire over. |
Oltre
al cibo che questi volatili trovano nella campagna, è conveniente dare
loro del grano o altro alimento due volte al giorno secondo un'abitudine
prestabilita e a ore precise per assolutamente non sbagliare; nel timore
che il pollame si rovini a danno della sua deposizione di uova e del suo
ingrasso. Non gli si cambierà affatto il posto per mangiare; ma il
mangime gli sarà sempre servito nello stesso luogo: e affinché vi
mangi comodamente il posto sarà piano e uniforme, e collocato al riparo
dei venti, affinché possa starci comodamente senza essere colpito dai
freddi. Il primo pasto deve essere dato al sorgere del sole: perché
questi volatili, così come sono pronti ad alzarsi quando è giorno,
altrettanto vogliono mangiare fin dal primo mattino: sopportando in modo
meraviglioso il tempo in attesa del mangime, mentre scaricano la loro
rabbia sull'ortaggio più prezioso quando riescono a raggiungerlo, e se
riescono a uscire dalla prigione rappresentata dal pollaio. Si evita o
si riduce questo danno se non si ritarda di portare loro da mangiare nei
luoghi e nelle ore cui sono abituati. Il secondo pasto sarà qualche
oretta prima del tramonto del sole, per dare la possibilità al pollame
di ritirarsi con comodo. Continuando così senza mai interrompere
l'andatura starà benissimo, e le galline (se il tempo non si oppone)
saranno sempre disposte a deporre uova; e ragionevolmente grasse da
mangiarsi. Il loro mangime più appropriato e conveniente è
rappresentato dai migli comuni, dalle pule e dalle cribbiature dei grani
che si mettono da parte a questo scopo, alle quali, per allungare la
tela – per fare un'aggiunta, talora si associano delle ghiande
spellate, erbe tritate, frutti tagliati a pezzetti e altre cose a
seconda delle stagioni. Per risparmiare si dà loro della crusca bollita
e riscaldata: e, per spingerle a deporre, quel che si può di briciole
della tavola che vengono conservate con cura a tale scopo, come si fa
per l’avena pura, essendo per loro molto adatta, anche il grano saraceno: ma, al di sopra di
tutti gli altri mangimi, il seme della canapa è di grande
efficacia nel far deporre uova. |
Vermine artificielle pour pasture à la poulaille. |
Vermi artificiali come mangime per il pollame |
Du plaisir que la poulaille prend à manger de la vermine de terre, est
sortie l’invention de la verminiere, profitable en ce mesnage: dautant
qu’avec [352] beaucoup d’espargne elle aide à entretenir grande
abondance de volaille, dont elle est grassement nourrie, avec peu de
grain qu’on lui donne d’ordinaire. Ainsi procede-on à cest artifice.
Une fosse est faite de la figure et de la grandeur qu'on veut, non
toutesfois moindre en chacune face, estant quarree, de dix ou douze
pieds, et à l’equipolent d’autre figure: profonde de trois à quatre:
en lieu un peu pendant, pour en faire vuider l’eau du fons de peur de
croupir: au defaut duquel lieu, par estre l’endroit en parfaite
planure, sans s’arrester à le creuser l’on en eslevera le bas avec
de la terre pour le faire vuide, et l’enclorra-on de muraille bien maçonnee
de la hauteur de trois à quatre pieds, comme si c’estoit une petite
court. Dans cest enceint, creusé ou eslevé, mettra-on au fons un lict
de paille de segle, hachee menu, de la hauteur de quatre doigts ou demi
pied; sur icelui un lict de fumier de cheval ou de jument, pur et recent,
qu’on couvrira de terre legere et deliee, sur laquelle on espardra du
sang de boeuf ou de chevre, du marc de raisins, de l’avoine et du son
de froment, le tout meslé ensemble. Ce farct l’on retournera à la
paille de segle, et consequemment aux autres matieres; assavoir, au
fumier et a la terre, qu’on disposera en lictees l’une aprés l’autre,
par l’ordre subdit, chacune de quatre doigts d’espés ou de
demi-pied, en y ajoustant des autres drogueries, comme dessus: et d’abondant,
fourrant au milieu de telle composition, des tripailles de mouton, de
brebis et d’autres bestes, telle qu’on pourra recouvrer. Finalement,
le tout sera couvert avec des forts buissons, qu’on chargera avec des
grosses pierres, pour engarder que les vents ne descouvrent l’artifice,
ne les poules aussi; comme sans tel empechement elles feroient, y
gratant et bequetant: la pluie donnera dessus pour faire pourrir ceste
composition, but d’icelle. Dans ce meslinge en peu de temps s’engendrera
nombre infini de milions de vers, lesquels faudra mesnager avec ordre,
autrement les laissans à discretion, les poules les avroient tost devorés.
En bastissant la verminiere, on y laisse une porte au milieu en l’une
de ses faces, regardant l’Orient ou le Midi, laquelle l’on ferme
avec pierre seche jusqu’au plus haut. Par telle porte l’on entame la
verminiere, ostant de ses plus hautes pierres ce qui est requis pour
l’ouverture; afin de distribuer aux poules la mangeaille qui en est
tiree, au jour la journee, selon la faculté de la verminiere et la
mesure du nombre de la poulaille: dequoi elle se paist avec beaucoup
d’affection aprés avoir mangé le grain, que pour l’ordinaire on
lui distribue premierement au sortir du poulailler. Un homme avec trois
ou quatre coups de besche, sort tous les matins la provision de telle
mangeaille, pour tout le jour, sur quoi la poulaille emploie le temps,
ne cessant d’y bequeter et gratter tant qu’un seul ver y paroist.
Serrant cependant à part ce qui reste de la precedente journee, qui
aiant esté curieusement recerché, vuide de vermine, ne peut plus
servir qu’en fumier. Tous-jours par un seul endroit l’on vuidera la
verminiere, sans y faire nouvelle ouverture, moiennant lequel ordre,
fournira longuement des vers à la poulaille: laquelle en outre [353]
aura la liberté d’entrer dans la verminiere, par la porte qu’à
telle cause tient-on continuellement ouverte: mais ce ne sera que
plusieurs jours aprés qu’on aura commencé à fouiller dans la
verminiere; dans icelle s’y estant fait un vuide pour y laisser entrer
la poulaille. A mesure du fouiller, la porte s’abaisse, d’icelle
ostant les pierres de jour à l’autre, lesquelles l’on repose à
costé pour reïterer le service estant venu jusques au fons, ce qu’on
fait petit-à-petit; comme dit est. Es buissons de la couverture ne sera
touché, qu’à mesure que la composition en sera ostee: demeurant le
reste tous-jours couvert jusq’à la fin; de peur du degast que la
poulaille y feroit, fouillant par le dessus, ainsi qu’a esté
representé. Est à noter aussi que la verminiere doit estre assise en
lieu chaud, à l’abri des vents; à ce que sans importunité la
poulaille y sejourne volontiers. |
Dal
piacere che il pollame riceve mangiando i vermi di terra è nata la
trovata del verminaio, redditizio in questa gestione: poiché con molto
risparmio aiuta ad allevare una grande quantità di volatili da cui sono
abbondantemente nutriti, oltre al poco grano che viene abitualmente
dato. Per costruire questa struttura si procede così. Viene scavata una
fossa di forma e grandezza voluta; tuttavia, se è quadrata, su ciascun
lato non deve essere inferiore a dieci o dodici piedi, e deve avere una
superficie equivalente se ha un'altra forma: profonda da tre a quattro
piedi: in un posto un po’ in pendenza, per farne scolare l’acqua del
fondo per paura che imputridisca: in mancanza di tale dislocazione,
perché il luogo è in piano perfetto, senza smettere di scavarlo se ne
innalzerà la parte bassa con della terra per renderlo asciutto, e lo si
cingerà con un muro ben fatto alto da tre a quattro piedi, come se
fosse un cortiletto. In questo recinto,
scavato o sollevato, si metterà sul fondo un letto di paglia di
segale, tagliata finemente, dello spessore di quattro dita o di mezzo
piede; sopra a questo un letto di sterco di cavallo o di cavalla, puro e
recente, che verrà coperto con terra leggera e fine, sulla quale
verranno sparsi del sangue di bue o di capra, delle vinacce,
dell’avena e della crusca di frumento, il tutto mescolato insieme.
Questo composto lo si mescolerà alla paglia di segale, e quindi agli
altri materiali; cioè al letame e alla terra, che si disporrà in
lettiere una sull’altra nell’ordine suddetto, ciascuna dello
spessore di quattro dita o
di mezzo piede, aggiungendovi altri materiali, come anzidetto: e in
abbondanza, aggiungendo in mezzo a tale composto delle frattaglie di
montone, di pecora e di altri animali che si potranno ricuperare.
Finalmente il tutto verrà ricoperto con cespugli compatti che verranno
caricati di grosse pietre, per far sì che i venti non scoprano la
struttura, e neppure le galline; come farebbero senza questa barriera,
ruspandovi e beccando: la pioggia vi cadrà sopra per far marcire questo
composto, questo ne è lo scopo. All’interno di questa mistura in poco
tempo nascerà un numero infinito di milioni di vermi, che bisognerà
gestire con ordine, altrimenti le galline, lasciandoli a loro
discrezione, li divorerebbero in breve tempo. Nel costruire il verminaio
vi si lascia un'apertura al centro di uno dei suoi lati, rivolta verso
est o sud, e la si chiude con pietra a secco fino alla parte più alta.
Attraverso questa apertura si intacca il verminaio, togliendo delle sue
pietre più alte ciò che è richiesto per iniziare a usarlo; al fine di
distribuire alle galline il mangime che ne viene tolto, giorno per
giorno, secondo la disponibilità del verminaio e la quantità numerica
del pollame: del quale lui si nutre con molto piacere dopo aver mangiato
le granaglie, che ordinariamente gli si distribuisce come prima cosa
all’uscita dal pollaio. Un uomo con tre o quattro colpi di vanga tutte
le mattine esce a far provvista per tutto il giorno di tale mangime, sul
quale il pollame impiega il tempo, non cessando di becchettare e ruspare
fintanto che un solo verme vi è visibile. Chiudendo tuttavia da parte
ciò che resta della precedente giornata, che essendo stato
minuziosamente frugato, ed essendo privo di vermi, non può più servire
che da letame. Si svuoterà il verminaio sempre attraverso un solo
punto, senza praticarvi un nuovo accesso, e mantenendo quest'ordine
fornirà per lungo tempo dei vermi al pollame: il quale inoltre avrà la
libertà di entrare nel verminaio attraverso l'apertura che a tale
scopo si tiene continuamente aperta: ma ciò non accadrà se non
parecchi giorni dopo che si sarà iniziato a scavare nel verminaio,
essendovisi creato un vuoto per lasciarvi entrare il pollame. Man mano
che si scava l'apertura si abbassa, togliendone le pietre di giorno in
giorno, le quali vengono riposte di lato per tornare a usarle quando si
è giunti fino al fondo, cosa che si fa a poco a poco, come si è detto.
Anche i cespugli della copertura saranno toccati solo nella misura in
cui il composto verrà prelevato: rimanendo il resto sempre coperto fino
alla fine; nel timore del danno che il pollame vi arrecherebbe
scavandovi al di sopra, come si è già detto. Bisogna anche
sottolineare che il verminaio deve trovarsi in un posto caldo, al riparo
dai venti, affinché il pollame vi soggiorni volentieri senza essere
disturbato. |
Et à ce que telle provision de vermine ne defaille, sera bon faire deux
ou trois verminieres; pour servir alternativement les unes aprés les
autres: n’en tenant jamais à la fois qu’une ouverte; pour icelle
vuidee, estre derechef remplie. Par ainsi la viande se renouvellant,
fournira continuellement moien de vivre à la poulaille. Mais par estre
ce mesnage plus requis en Hyver qu’en Esté, c’est aussi durant les
froidures qu’on s’en sert le plus, pour l’aspreté de la saison,
qui ne souffre à la terre de produire alors d’elle-mesme tant de
bestioles, herbes, fleurs, fruits, qu’en temps chaud et temperé, dont
la poulaille fait son profit. |
E
affinché questo approvvigionamento dei vermi non venga meno, sarà bene
fare due o tre verminai perché servano alternativamente l’uno dopo
l’altro: però non tenendone mai aperto più di uno alla volta,
affinché quello svuotato sia di nuovo riempito. Così facendo, il
mangime rinnovandosi fornirà continuamente al pollame mezzi di
sussistenza. Ma essendo questa gestione più richiesta in inverno che
d'estate, è anche durante i freddi che viene maggiormente usata a causa
dell’asprezza della stagione che non dà modo alla terra di produrre
da sola in quel momento tanti animaletti, erbe, fiori, frutti, come
quando il tempo è caldo e temperato, da cui il pollame trae il suo
profitto. |
Les mures pour viande à la poulaille. |
Le more di gelso come mangime per il pollame |
Les mures sont agreables à la poulaille, dont elles se paissent tres-bien.
A telle cause, l’on plantera quelque nombre de muriers prés de leur
repaire: et soient les mures, blanches ou noires, ne laissent d’estre
bonne nourriture à ce bestail: toutesfois plus appetissantes treuvent
les blanches, que les noires, pour l’extreme douceur de celle-là.
Pour ce service, conviendra s’abstenir d’effeuiller les muriers,
comme l’on fait de ceux desquels sont nourris les Vers-à-soie, à ce
que leur fruit demeure bon, tel ne pouvant estre celui dont l’arbre
auroit esté effeuillé: ains tout haui deviendroit-il par la chaleur du
Soleil, le treuvant sans couverture. |
Le
more del gelso piacciono al pollame, delle quali si nutre molto bene.
Perciò si pianteranno alcuni gelsi in vicinanza dei suoi ricoveri: le
more, che siano bianche o nere, saranno sempre un buon nutrimento per
questo bestiame: talvolta sono più appetite le bianche che le nere, per
l'estrema dolcezza delle prime. A questo scopo, come si fa per quelli
che servono da nutrimento ai bachi da seta, sarà opportuno astenersi
dal defogliare i gelsi, affinché il loro frutto rimanga buono, non
potendo essere così quello il cui albero fosse stato defogliato: ma
diventerebbe completamente appassito a causa del calore del sole che lo
trova senza copertura. |
La gouvernante de la poulaille. |
La governante del pollame |
La mere-de-famille pour son soulagement, commettra au gouvernement de sa
poulaille, la plus experte et diligente de ses servantes; se reservant
toutesfois la principale intelligence de ce negoce. Laquelle servante
par charge expresse, aura le soin de nourrir la poulaille, l’enfermer,
l’ouvrir et souvent recognoistre; et en somme sans obmission d’aucun
article, concernant telle fatigue, conduira sa volaille. Comme, De
retirer les oeufs des poules de jour à l’autre, pour les serrer à
part, separement par journees, sans se confondre, afin de distinguer les
frés d’avec les autres, et estre emploiés selon les divers usages
qu’on desire: De nettoier les geliniers chacune sepmaine une fois;
sortant les fumiers de tous les endroits d’iceux, jusques aux juschoir,
eschelletes, et montees; afin qu’aucune saleté n’y sejourne: De les
perfumer souvent avec des herbes odorantes; y faisant quelquesfois
brusler dedans, de l’encens, du benjouïn, et semblables drogues, pour
en [354] chasser le mauvais aer et malignes senteurs: mesmes en temps
auquel ce bestail est travaillé de quelque maladie. Tout d’une-main
refreschira les nids de nouvelle paille, avec la vieille, sortant dehors
les puces, poux et autres bestioles nuisibles à la poulaille: ou
plustost se servira-elle du foin, par n’estre si sujet à engendrer
vermine que la paille, et plus qu’elle estre mol et chaud, au
soulagement de la poulaille: laquelle par tel ordre, sera maintenue en
bon estat, pour en tirer le service tel que raisonnablement l’on en
espere. |
La
madre di famiglia, per suo sollievo, metterà a capo della conduzione
del suo pollame la più esperta e diligente delle sue serve,
riservandosi tuttavia la supervisione principale di quest'attività. E
questa serva per esplicito incarico avrà cura di nutrire il pollame,
rinchiuderlo, liberarlo e controllarlo spesso; e insomma, senza omettere
alcun punto concernente tale lavoro, gestirà i suoi volatili. Per
esempio, raccogliere le uova delle galline di giorno in giorno per
custodirle a parte separandole giornalmente senza confondersi, al fine
di distinguere le fresche dalle altre, e essere impiegate secondo i
diversi usi desiderati: pulire i pollai una volta ogni settimana;
asportando il letame da tutti i punti in cui si trova, fino ai posatoi,
alle scalette e alle vie d'accesso, affinché non vi rimanga alcun
sudiciume: di profumarli sovente con erbe aromatiche, talora facendovi
bruciare all’interno dell’incenso, del benzoino - o incenso di
Giava, Styrax benzoin - e aromi simili per scacciarne l'aria
cattiva e i cattivi olezzi: anche quando questi animali sono affetti da
qualche malattia. Contemporaneamente rinnoverà i nidi con paglia fresca
al posto di quella vecchia, portando fuori le pulci, i pidocchi e altri
animaletti nocivi al pollame: oppure si servirà del fieno che non è
così soggetto a generare vermi come la paglia, e per essere più
soffice e caldo di questa, a sollievo del pollame: il quale con questa
messa in ordine verrà mantenuto in buono stato, onde trarne il
vantaggio che ragionevolmente si spera. |
Faire over en Hyver. |
Far deporre uova in inverno |
Les poules ont ceci de commun avec les autres revenus de la terre, que
d’avoir gaiement leur particuliere saison de pondre. Les poules de
robuste nature, en païs chaud et temperé, font des oeufs plus
longuement que les debiles, en froid. A toutes lesquelles le froid est
contraire, cessans de faire des oeufs alors que l’Hiver se renforce.
Il est vrai qu’estant en plusieurs choses admirable l’artifice de
l’homme; en cest endroit aussi il y a moien de contraindre les poules
à pondre en Hyver; presque contre le commun ordre. A cela trois choses
concurrent, la force de la poule, le lieu de la garde, et la viande dont
elle est nourrie. Quelque petit nombre de poules bien marquees et
choisies de moienne corpulence et d’aage, seront enfermees dans una
chambre chaude et claire; avec un coq gaillard et esveillé. Là seront
grassement nourries avec mengeaille propre a vostre intention. L’orge
bouilli et baille chaud, y est bon; l’avoine crue aussi: la graine de
l’herbe appellee esparcet:
les mietes venans directement de la table: toutes sortes de criblures
des bleds: mais par sur toutes ces choses, la graine de chenevy est de
grande efficace à eschauffer les poules, non pour les en nourrir
entierement (car la viande seroit trop chere) ains pour leur esveiller
l’appetit, les en paissans par fois. On se prendra garde qu’elles
n’aient faute de ces vivres: que l’eau nette et claitre leur abonde
aussi: que le fumier soit souvent osté, et la paille de leurs nids de
mesme remuee. Dans quelques jours observerés les poules qui feront bien,
pour sortir de cest ordinaire celles qui ne respondront à vostre
esperance, comme à cela toutes ne se rencontrent propres. Et comme les
viandes subdites ouvrent les poules, d’autres les resserrent: mesme
les pepins des raisins, desquels on s’abstient de paistre la volaille,
au temps de leur ponte; ains seulement hors d’icelle leur en donne-on,
pour leur vivre et entretenement. |
Le
galline hanno questo in comune con le altre risorse della terra, che
hanno per fortuna il loro particolare periodo per deporre. In un paese
caldo e temperato le galline di costituzione robusta depongono uova più
a lungo di quelle deboli in un paese freddo. Ma a tutte quante il freddo
è avverso, smettendo di fare uova quando l’inverno avanza. È vero
che essendo gli espedienti dell’uomo ammirabili in molte cose, anche
in questo caso esiste il modo di forzare le galline a deporre in
inverno, quasi in contrapposizione a come vanno normalmente le cose.
Concorrono a ciò tre cose, la resistenza della gallina, il posto dove
è custodita e l’alimentazione con cui è nutrita. Un piccolo numero
di galline ben individuate e selezionate, di media corporatura ed età,
saranno rinchiuse in una stanza calda e luminosa assieme a un gallo
gagliardo e vigile. Lì verranno ben nutrite con mangime adatto al
vostro intendimento. L’orzo bollito e servito caldo va bene; anche
l’avena cruda: i semi dell’erba chiamata lupinella - Onobrychis
viciaefolia: le briciole che vengono direttamente dalla tavola: ogni
sorta di vagliatura dei grani: ma al di sopra di tutte queste cose i
semi di canapa - Cannabis sativa - sono molto efficaci per
scaldare le galline, non per alimentarle completamente (perché
l’alimento sarebbe troppo costoso) ma per risvegliarne l’appetito,
dandoglieli talora da mangiare. Si avrà cura che le galline non abbiano
carenza di questi viveri: che l’acqua pulita e limpida sia pure
abbondante: che il letame sia sovente rimosso e parimenti che la paglia
dei loro nidi venga cambiata. Entro qualche giorno individuerete le
galline che deporranno bene, allo scopo di togliere da questa esperienza
quelle che non risponderanno alle vostre attese, poiché a ciò non
tutte si dimostreranno adatte. E come i mangimi anzidetti aprono le
galline, altri le chiudono: persino i semi dell’uva, coi quali dovete
astenervi dal nutrire i volatili nel periodo della loro deposizione, ma
se ne dà soltanto al di fuori di questa, per vivere e per il loro
sostentamento. |
Garde des oeufs. |
Conservazione delle uova |
Avec difficulté les oeufs se peuvent longuement garder en bonté, de
laquelle ils decheent d’heure à autre. Les medecins tiennent l’oeuf
nouveau estre tres-bon, et le vieil tres-mauvais: que le premier jour un
oeuf vaut de l’or: le second, de l’argent: et le tiers, du plomb. En
somme, tant plus freschement pondus, tant plus ils valent: parquoi
l’on ne se travaillera beaucoup d’en faire grande reserve. Ce sera
seulement afin qu’aucune provision ne defaille au logis, pour l’emploier
en grossier appareil de cuisine, ou en medecine, au temps qu’ils
manquent. Aucuns gardent les oeufs avec du son, ou du sel, ou des
cieures de bois de chesne, ou des cendres, ou du millet; les enterrans
dans aucunes de ces matieres separees. Autres les [355] mettent parmi la
paille, ou dans du foin, distinguans les saisons; pour selon icelles
distinguer aussi les matieres, chaudes ou froides. L’experience de
plusieurs enseigne, les oeufs se pouvoir garder autant que porte leur
naturel, sans tant de mystere. car il ne faut que les loger dans quelque
caveau en bas; non toutesfois humide; où pour la proprieté de l’assiete,
chaude en Hyver, et fresche en Esté, se conservent bien: pourveu que
sans agitation, tout doucement on les arrange dans des casses de bois,
sans les meslinger avec aucune matiere. Ceste chaleur representee en
Hyver, preserve les oeufs de geler, selon qu’à cela ils sont sujets,
n’estant au contraire à craindre qu’elles les cuise, veu qu’elle
est moderee. Mais dautant qu’on n’a besoin de se mettre en peine
d’en garder pour l’Esté, durant lequel les poules en fournissent à
suffisance: ne faut penser que pour l’Hyver, et a telle cause retenir
des oeufs que les poules font dans le mois d’Octobre. car par estre
les plus frés de la saison, passeront aussi plus avant dans l’Hyver,
que si on les avoit prins devant ce temps là. Entre les munitions de
vivres qui furent preparees pour l’armee que le Roi Charles sixiesme
dressa contre l’Angleterre, l’an mil trois cens octante six, y avoit
provision de moieux d’oeufs, batus avec du vinaigre dont des tonneaux
estoient remplis. par là nous apparoissant n’estre d’aujour-d’hui
la difficulté de conserver telle viande. |
Con
difficoltà le uova si possono conservare buone a lungo, perché si
deteriorano da un'ora all'altra. I medici ritengono l’uovo fresco
molto buono e il vecchio molto cattivo: che il primo giorno l’uovo
vale oro, il secondo argento e il terzo piombo. Insomma, valgono tanto
più quanto più sono state deposte di recente: perciò non ci si darà
molto da fare per costituirne una grande riserva. Ciò verrà fatto
soltanto al fine che alla casa non venga a mancare alcuna provvista, per
utilizzarla in comuni preparazioni di cucina o in medicina nel periodo
in cui non ce n'è. Alcuni conservano le uova con della crusca o del
sale o delle segature di legno di quercia o delle ceneri o del miglio;
riponendole in alcune di queste singole sostanze. Altri le mettono in
mezzo alla paglia o nel fieno a seconda delle stagioni; per distinguere
in base alle stagioni anche il materiale, caldo o freddo. L’esperienza
di molti insegna che le uova si possono conservare tanto quanto la loro
natura tollera, senza tanti misteri. Perché non serve altro che
sistemarle in basso in qualche cantina, comunque non umida, dove per la
caratteristica del clima, caldo in inverno e fresco d’estate, si
conservano bene: purché senza agitarle le si sistemi molto
delicatamente in cassette di legno, senza mescolarle ad alcuna sostanza.
Questo calore presente in inverno preserva le uova dal gelo, dal momento
che ne vanno soggette, non essendo al contrario da temere che le cuocia,
visto che è moderato. Ma altrettanto non ci si deve preoccupare di
conservarne per l’estate, quando le galline ne forniscono a
sufficienza: non bisogna pensare che per l’inverno, e per tale motivo
conservare le uova che le galline depongono nel mese di ottobre, perché
essendo le più fresche della stagione, in inverno dureranno anche di più
di quanto accadrebbe se le si fosse prese prima di quel periodo. Tra gli
approvvigionamenti di viveri che furono preparati per l’armata che
nell’anno 1386 re Carlo VI spedì contro l’Inghilterra c’era una
provvista di tuorli d’uovo sbattuti con aceto di vino di cui erano
piene delle botti. Quindi non mi pare ci siano oggi difficoltà nel
conservare tale cibo. |
Faire couver les poules. |
Far covare le galline |
C’est la nourriture de la poulaille, et une partie de son revenu: reste
à monstrer comment on la multiplie, pour en faire durer la race; sans
lequel moien, dans peu de temps l’engeance en defaudroit: veu la
courte vie de ceste espece de volaille, laquelle ne passe guieres plus
avant que de cinq à six ans: encore est-ce pour le respect des plus
robustes masles, coqs et chapons. car quant aux femelles, elle sont du
tout vieilles a quatre. Ceste poulaille se renouvelle par ses oeufs,
selon le commun naturel des oiseax. Les poules tendent là, que de faire
leur ponte, pour aprés la couver et esclorre; à quoi Nature les incite.
Mais dautant que rarement viennent-elles à bout de leur entreprinse,
pour le danger des chiens, renards, et autres bestes, qui gastent et
oeufs et poussins, quand ils les rencontrent en campaigne, alors que
d’elles-mesmes les poules s’efforcent d’eslever leur petits;
aidant aux poules, leur inclination naturelle a esté redigee en art.
Suivant lequel on observe diligemment la poule qui a achevé sa ponte;
pour lors la mettre en oeuvre, sans la laisser refroidir de ceste sienne
grande affection. La ponte (que les femmes du Languedoc appellent poustaignade)
est certain nombre d’oeufs que la poule fait sans se reposer que bien
peu, un chacun jour, quelquesfois deux, mais rarement; revenant peu plus
ou moins, à dixhuit ou vingt. L’on recognoit facilement cela au
glousser, qui est un continuel et nouveau chant, different de leur
ordinaire musique. Toutes poules, quoi que gloussantes et desireuses de
couver, ne sont propres à ce mestier. Les plus jeunes de deux ans n’y
valent rien, ne les griesches, ne les escarrabillades[5] et farouches, qu’on appelle aussi enragees; ne celles qui ont des
ergots [356] comme des coqs: ains seulement les franches et paisibles,
estans d’ailleurs bien complexionnees, et de robuste nature. Le
plustost qu’on peut, aprés l’Hyver, mettre couver les poules, est
le meilleur; pour avoir des poulets avancés, afin d’estre grands
devant l’arrivee de L’Esté, et pouvoir estre chaponnés devant la
sainct-Iean, par ce moien avoir des chapons avancés, et en suite grands,
selon le proverbe, Chapons
devant la sainct-Iean, et Chaponneaux aprés, n’estant possible que les tardifs puissent attaindre ceux
qui naissent de bonne heure. Mesme consideration a-on des femelles que
des masles, plus valeureuses estans tous-jours les poules qui se
rencontrent les moins tardives. Les anciens ont defendu de ne faire
estat des poulets esclos depuis la mi-Iuin en bas; disans ne pouvoir
s’accroistre, quoi-que bien nourris. Nous ne reietterons pourtant les
poulets tardifs, par souventesfois de tels s'en rencontrer faire bonne
fin: mesme venans à propos, quand les primerains n'ont eu saison. Non
pour en faire des chapons de la grande sorte, ains de la moienne, pour
les manger en chaponneaux ou estoudeaux durant l’Hyver, qui par bonne
nourriture, s’engraissent tres-bien, aians tiré leur embonpoint dés
leur naissance, s’accordant sur les moissons. De mesme que les masles
convient manger en Hyver les femelles tardives, sans avoir esgard aux
oeufs qu’elles font en abondance: à cause de l’abastardissement de
la race: grande ne se pouvant conserver que par les poules, aians grand
corps; ce qu’on ne treuve en celles de ceste volee-ci, qui demeurent tous-jours
petites, à cause des froidures arrestans leur accroissement. |
Questa
è l’alimentazione del pollame e una parte del suo introito: rimane da
precisare come lo si moltiplica per farne durare la razza, in quanto
senza questo espediente in poco tempo la progenie verrebbe meno: vista
la vita corta di questa specie di volatili, la quale non supera affatto
i cinque o sei anni: inoltre riguarda i maschi più robusti, galli e
capponi. Perché, per quanto riguarda le femmine, loro sono del tutto
vecchie a quattro anni. Questo pollame si rinnova mediante le uova,
secondo la comune natura degli uccelli. Le galline hanno questo istinto:
deporre le uova per poi covarle e farle schiudere; a ciò le stimola la
natura. Ma siccome raramente giungono al termine della loro impresa per
il pericolo rappresentato da cani, volpi e altre bestie che mandano in
malora sia uova che pulcini quando vi si imbattono in campagna, allorché
le galline da sole si sforzano di allevare i loro piccoli; aiutando le
galline, la loro inclinazione naturale è stata trasformata in arte. In
base alla quale si osserva con attenzione la gallina che ha terminato la
sua deposizione per metterla al lavoro senza lasciarla raffreddare circa
questo suo grande istinto. La deposizione (che le donne della Linguadoca
chiamano poustaignade) consiste in un certo numero di uova che la
gallina depone senza riposarsi che ben poco, uno ogni giorno, alcune
volte, ma raramente, due; arrivando. più o meno a diciotto o venti. Ciò
lo si riconosce facilmente dal fatto che fa la voce da chioccia, che è
un continuo e nuovo canto, diverso dalla loro musica abituale. Non tutte
le galline, anche se fanno la voce da chioccia e desiderano covare, sono
adatte a tale mansione. Quelle con meno di due anni non valgono nulla,
neppure le greche né quelle vivaci e selvatiche, che vengono anche
chiamate arrabbiate, né quelle che hanno degli speroni come i galli: ma
soltanto quelle calme e pacifiche e che siano pure di buona costituzione
fisica e di natura robusta. Mettere
le galline a covare il più presto possibile dopo l’inverno è la cosa
migliore; per avere dei pollastri cresciuti in modo che siano grandi
prima dell’arrivo dell’estate e poter essere capponati prima della
festa di san Giovanni Battista – 24 giugno, e con questo sistema avere
dei capponi anticipati e quindi grossi, secondo il proverbio Capponi
prima della festa di san Giovanni e Capponcini dopo, non essendo
possibile che i tardivi possano raggiungere quelli che nascono presto.
Per le femmine vale la stessa considerazione dei maschi, essendo le
galline meno tardive sempre le più pregiate. Gli antichi hanno
sostenuto di non far conto sui pollastri nati da metà giugno in poi,
dicendo che non possono accrescersi anche se ben nutriti. Ma in base a
ciò noi non scarteremo i pollastri tardivi, vedendosene sovente andare
a buon fine: diventando utili quando quelli precoci non hanno avuto buon
esito. Non per farne dei capponi di gran classe, ma media, per mangiarli
da capponcini o giovani capponi durante l’inverno, in quanto con una
buona alimentazione si ingrassano molto bene, avendo sollecitato la loro
corpulenza fin dalla nascita basandoci sulle mietiture. Così come si fa per
i maschi, conviene mangiare in inverno le pollastre tardive, senza aver
riguardo per le uova che producono in abbondanza: a causa
dell’imbastardimento della razza: non potendola conservare grande che
attraverso le galline dotate di un corpo grande; cosa che non si
rinviene in quelle di questa nidiata, in quanto restano sempre piccole a causa dei
freddi che arrestano la loro crescita. |
Choisir les oeufs, & le temps. |
Scegliere le uova e il periodo |
Pour couver, seront choisis des grands oeufs. car de tels, comme a esté
dit, vient la grande poulaille. Et si on desire d’avoir plus de masles
que de femelles, y en mettra-on plus de poinctus que de mousses: dautant
que selon l’antique et curieuse recerche, de ceux-là sortent les coqs,
et de ceux-ci, les poules. Convient aussi en cest endroit ne se servir
que d’oeufs fraischement pondus, pour leur facilité à esclorre, au
respect des autres longuement gardés, qui à ce ne valent rien, non
plus que les legers. Mais on les choisira de dix ou douze jours, et fort
pesans; c’est assavoir jusques là, que l’eau ne les puisse porter.
Par laquelle espreuve l’on discernera les bons oeufs d’avec les
mauvais, quand en les plongeans tous dans l’eau fresche l’on rejette
pour couver ceux qui nagent au dessus, retenant les autres qui tumbent
au fons. De ceci, en outre, servira l’eau, que rafraischissant les
oeufs, les mettra tous en mesme poinct, pour esclorre de compaignie. Est
de besoin prendre garde à la Lune; dautant que plus facilement naissent
les poulets en sa montee, qu’en sa descente: parquoi faudra mettre
couver les oeufs sur la fin du croissant, pour esclorre au commencement
d’icelui. |
Da
mettere a covare saranno scelte uova grandi. perché da queste, come è
stato detto, deriva il pollame grosso. E se si desidera avere più
maschi che femmine, si metteranno a cova più uova appuntite che
arrotondate: poiché secondo l’antica e strana ricerca dalle prime
nascono i galli e dalle seconde le galline. A questo proposito conviene
anche non utilizzare che uova deposte da poco per la loro facilità a
schiudersi al posto delle altre conservate a lungo che a questo scopo
non valgono nulla, non più di quelle sottili. Ma le si sceglierà di
dieci o dodici giorni e molto pesanti, cioè fino al punto che l’acqua
non riesce a farle galleggiare. Per mezzo di questa prova si separeranno
le uova buone dalle cattive, quando immergendole tutte nell’acqua
fresca si elimineranno per la cova quelle che navigano a pelo d'acqua,
conservando le altre che cadono al fondo. Inoltre l’acqua sarà utile
per questo: rinfrescando le uova le porterà tutte a uno stesso punto
per schiudersi insieme. Bisogna tener conto della luna; dato che i
pulcini nascono più facilmente quando è crescente di quando è
calante: perciò le uova bisognerà metterle a cova verso la fine della
fase crescente per schiudersi al suo inizio. |
Refutation des mauvaises coustumes à mettre couver. |
Rifiuto delle cattive abitudini nel mettere a covare |
Observer le nombre impair des oeufs qu’on met couver: de les fourrer
tous à la fois au nid, avec un plat de bois, sans estre lors licite de
les toucher à la main, ne compter un à un: de mesler parmi la paille
du nid, des buschetes de bois de laurier, des aulx, des clouds de fer,
et autres drogueries pour preserver des tonnerres les oeufs, dans
lesquels ils tuent les [357] poulets ja demi formés, comme l’on dit,
sont traditions des antiques Paiens, desquelles aucunes superstitieuses
femmes tiennent encores aujourd’hui quelques reliques; à quoi
nullement ne se faut arrester, pour la ridicule curiosité; ains à ce
qui peut avancer l’oeuvre par raisonnable jugement. Ceste raison
antique s’accorde avec la pratique de ce temps, que tant moins faut
bailler des oeufs à la poule, que plustost on l’emploie à couver:
pour la difficulté, plus grande, qu’il y a à faire esclorre les
oeufs, tost que tard: à raison des froidures, qui ne sont encores
passees en Ianvier ne Fevrier, auquel temps aucuns commencent à les
mettre en oeuvre. Parquoi en telle primeraine saison, ce sera assés de
donner à une poule une douzaine d’oeufs: en Mars, quelque peu
davantage: et finalement en Avril, et de là en hors, tant que la poule
en pourra embrasser et couvrir: à la couvee de laquelle aidera beaucoup
le temps, s’eschauffant de jour à autre. |
Rispettare
il numero dispari delle uova che si mettono a covare: metterle tutte
insieme nel nido con un piatto di legno, non essendo lecito da questo
momento toccarle con la mano, né contarle una a una: mescolare nella
paglia del nido dei pezzetti di legno di alloro, degli ontani - Alnus glutinosa,
dei chiodi di ferro e altri aromi per preservare le uova dai tuoni,
dentro alle quali uccidono i pulcini già semiformati. Come si dice,
sono tradizioni degli antichi contadini, delle quali alcune donne
superstiziose conservano ancora oggi alcune reliquie; su cui non bisogna
assolutamente soffermarsi per ridicola curiosità, ma per colui che può
condurre avanti l'attività con assennato giudizio. Invece il seguente
antico motivo è in accordo con la pratica odierna: bisogna affidare
tante meno uova alla gallina anziché usarla per covare a causa della
difficoltà maggiore che si ha nel far schiudere le uova presto anziché
tardi: a causa dei freddi che in gennaio e in febbraio non sono ancora
passati, periodi in cui alcuni cominciano a mettere le galline
all'opera. Per cui in tale stagione precoce sarà sufficiente dare a una
gallina una dozzina di uova: in marzo qualcuna in più: e finalmente in
aprile, e da allora in poi, tante quante la gallina riuscirà ad
abbracciare e a coprire: alla sua cova sarà di grande aiuto il tempo,
dal momento che va scaldandosi da un giorno all’altro. |
Pour avoir des poulets durant l'Hyver. |
Per avere dei pulcini durante l'inverno |
De mettre couver des poules dans le fort de l’Hyver, pour avoir des
poulets en telle saison, est chose plus difficile qu’utile: tutesfois
si sans avoir esgard à la peine, ainsi le desire nostre mere-de-famille;
à ceci emploira-elle de ses poules celles que pour over en Hyver elle
aura tenuës enfermees, comme a esté monstré: lesquelles à cela
aucunement preparees par traictement particulier, se duiront plus aisément
à ce service-ci, qu’autres prinses directement du poulailler. Les
mieux marquees de celles-là, et les plus fresches, seront retirees en
quelque chambrete chaude, et là nourries curieusement en toute
abbondance de viande et bruvage: en les tenans nettement; les
eschauffans avec du senevé, et des soupes en vin, et du pain blanc: à
quoi aide aussi la fueille et la graine d’ortie dessechees et mises en
pouldre. Et lors qu’aprés leur ponte les verrés glousser, leur
conviendra donner des oeufs à couver; les logeans derriere le four à
cuire le pain, pour là chaudement accomodees et hors de bruit, parfaire
leur oeuvre. Pendant qu’elles seront en train, leur faudra continuer
le traictement accoustumé; pour ne leur donner occasion par famine de
laisser la besogne imparfaicte. |
Mettere
a covare delle galline nel pieno dell’inverno, per avere dei pulcini
in tale stagione, è cosa più difficile che utile: tuttavia, se senza
dare peso alla difficoltà, così desidera la nostra madre di famiglia,
a questo scopo userà tra le sue galline quelle che avrà tenute
rinchiuse per deporre uova in inverno, come è stato indicato: le quali
senza essere state in alcun modo preparate con un particolare
trattamento, si abitueranno con più facilità a questo compito rispetto
ad altre prese direttamente dal pollaio. Quelle che tra le prime saranno
ritenute come le più idonee nonché le più arzille verranno ricoverate
in qualche cameretta calda, e lì ben alimentate con grande abbondanza di
mangime e beveraggio: tenendole in modo pulito; riscaldandole con della
senape e con zuppe fatte con vino e pane bianco: a tale scopo sono
d'aiuto anche la foglia e i semi di ortica essiccati e ridotti in
polvere. E allorché dopo la deposizione le vedrete chiocciare, converrà
dare loro delle uova da covare, sistemandole dietro al forno che serve a
cuocere il pane, affinché, colà sistemate al caldo e lontano dal
rumore, portino a compimento la loro mansione. Mentre stanno svolgendola
bisognerà continuare il trattamento abituale per non dar loro occasione
di lasciare incompleto il compito per colpa della fame. |
Autre moien. |
Altro mezzo |
Mais plus asseurément que par autre voie, peut-on avoir des poulets en
Hyver, par le moien des pigeons patés, lesquels de nature couvans toute
l’annee, estans bien traictés, esclorront des oeufs de poule commune,
si on les leur suppose au lieu des leurs qu’on aura osté auparavant.
Ainsi cuidans couver leurs propres oeufs, couveront les autres, desquels
sortiront des poulets: qu’aprés par bonne nourriture, faudra
curieusement eslever dans des cages en lieu chaud: à quoi grand soin
est requis, puis que c’est sans mere qu’on entreprend telle oeuvre:
aussi en cest endroit-là consiste la maistrise de ceste delicatesse. |
Ma
con sicurezza maggiore rispetto ad altre vie si possono avere dei
pulcini in inverno per mezzo dei piccioni ibridi i quali covando per
loro natura tutto l’anno, essendo ben trattati, faranno schiudere uova
di gallina comune se le si mette loro sotto al posto delle loro che
saranno state tolte in precedenza. Essendo così premurosi nel covare le
loro uova, coveranno le altre, dalle quali usciranno dei pulcini: che
successivamente, affinché si nutrano bene, stranamente bisognerà
sistemarli in gabbie in luogo caldo: al che è richiesta una grande
cura, poiché è senza la madre che si inizia tale attività: anche in
quella sistemazione consiste la bravura di questa raffinatezza. |
Faire esclorre les oeufs sans poule. |
Far schiudere le uova senza gallina |
C’est une trop grande curiosité que de faire esclorre les oeufs de
poule, sans les mettre couver sous aucune volaille. Cela se fait
neantmoins en un petit fourneau, à cela accommodé, eschauffé par le
dessous d’un feu continuel, esgal et non trop fort, duquel les oeufs
sont eschauffés, et dans [358] dixhuit ou vingt jours les poussins en
sortent avec esbahissement. Le fourneau est de fer ou de cuivre, vouté
en rond par le dessus, à la maniere de ceux à cuire le pain: pavé de
mesme matiere, droitement et sans aucune pente, comme un plancher.
Dessus lequel sont arrangés les oeufs, entremeslés avec la plume, et
couverts d’un oreiller de plume bien mollet. Le feu continuel et esgal
est donné à tout le fourneau, par quatre lampes tous-jours allumees,
posees de telle sorte, que leur flamme touche le dessous dudit plancher,
qui la communique à tout le fourneau et aux oeufs qui sont dedans,
lesquels sont aussi eschauffés par la reverberation dudit fourneau.
Pour plus grande aisance faudra que le dessus du fourneau soit tout
d’une piece, en forme d’une cloche en timbre, un peu platte, aiant
un petit anneau en la sommité du dehors, pour la retirer estant
eschauffee, quand on voudra remuer les oeufs; ce qu’il faudra faire un
couple de fois durant la couvee. Faudra aussi que le plancher estant de
figure ronde, environ d’un pied de diametre, aie sur sa circonference
ou bord un rehaussement d’un pouce de haut, et qu’il soit tellement
espais, qu’un petit canal y puisse estre faict, dans lequel on vienne
à fourrer le dessus du fourneau justement de part et d’autre. Ainsi
par artifice l’esprit de l’homme supplee à un besoin au defaut des
poules: pouvant par ce moien faire sans elles en tout temps, ce qu’en
un certain temps seulement Nature nous permet faire avec elles. Les
poulets ainsi esclos forcément son sujets à defluxions et reumes, et
par ainsi difficiles à eslever: à cause dequoi en faudra avoir beaucoup
plus de soin en leur premiere jeunesse, que des naturels, pour les faire
venir en leur parfaict accroissement. |
È
una stranezza troppo grande quella di far schiudere le uova di gallina
senza metterle a covare sotto alcun volatile. Però lo si fa in un
piccolo forno adattato allo scopo, scaldato inferiormente con un fuoco
continuo, uniforme e non troppo forte, dal quale le uova vengono
riscaldate, e i pulcini ne fuoriescono in diciotto o venti giorni
destando meraviglia. Il forno è di ferro o di rame, arcuato in tondo
nella parte superiore, come quelli per cuocere il pane: pavimentato con
lo stesso materiale, pianeggiante e senza alcuna pendenza, come un
tavolato. Su questo vengono sistemate le uova, frammiste a piuma, e
coperte con un cuscino di piuma molto soffice. Il fuoco continuo e
uniforme è assicurato a tutto il forno da quattro lampade sempre
accese, poste in modo tale che la loro fiamma tocchi la parte inferiore
del tavolato anzidetto che lo trasmette a tutto il forno e alle uova in
esso contenute, le quali sono pure riscaldate dal riverbero
dell'anzidetto forno. Per maggior comodità bisognerà che la parte alta
del forno sia in un pezzo unico a forma di campana in metallo un po'
appiattita, dotata di un piccolo anello sulla sommità esterna per
poterla togliere se è calda, quando si vorranno rimestare le uova, cosa
che bisognerà fare un paio di volte durante la covata. Bisognerà anche
che il ripiano, essendo di forma rotonda di circa un piede di diametro,
abbia sulla sua circonferenza, o bordo, un rialzo alto un pollice e che
sia talmente spesso da potervi fare una scanalatura nella quale la parte
superiore del forno venga a fissarsi in modo preciso da una parte
all’altra. Così attraverso un artificio la mente dell’uomo
supplisce a una necessità in mancanza di galline: potendo fare con tale
mezzo in qualsiasi momento senza di loro ciò che in un certo tempo
soltanto la natura ci permette di fare con loro. I pulcini così
forzosamente schiusi sono soggetti a diarree e a forme da
raffreddamento, e pertanto difficili da allevare: a causa di ciò
bisognerà averne molta più cura nella loro prima giovinezza, che non
per quelli nati in modo naturale, in modo da farli giungere al loro
sviluppo perfetto. |
Où loger la poule et ses poussins. |
Dove alloggiare la gallina e i suoi pulcini |
A l’eslevement de la poulaille, le prenant à l’origine, est
necessaire d’estre pourveu de lieu propre; autrement peu de plaisir
aura la mere-de-famille de sa nourriture: la poule couvante, ne les
poussins esclos, ne pouvans souffrir l’incommodité d’un mauvais
logis. C’est pourquoi nous avons ordonné des cabinets estre faits en
lieu secret et chaud, auquel sans bruit et nul froid, à l’aise les
poules puissent satisfaire à leur devoir. Dans les poulaillers communs
elles couveront tres-bien, voire et avec affection, estant le lieu de
leur habitation ordinaire, auquel elles font les oeufs de grande
efficace en cest endroit: non pour les primeraines couvees, ains pour
les subsequentes, quand pressees de la saison toutes les poules se
meslent de couver. Là donques vers le mois d’Avril et en aprés,
pourra-on laisser les poules faire leur tasche: à la charge tutesfois,
de placquer des portes de fil d’archail au devant de leurs nids pour
engarder que l’autre poulaille ne les destourne de couver; et les
poules couvantes aussi de quitter besongne et d’en sortir qu’aux
heures ordonnees par la gouvernante, pour les envoier promener. Es
cabinets loge-on les poules emploiees des premieres en ceste action: à
la charge que pour les primeraines couvees, seront les plus chauds et en
suite les autres par ordre, selon le temps que leur affection à couver
est apparue. |
Per
l’allevamento del pollame, partendo dall’inizio, è necessario
essere provvisti di un luogo appropriato, altrimenti poca soddisfazione
riceverà la madre di famiglia dal nutrirlo: in quanto sia la gallina
che cova che i pulcini schiusi non possono sopportare la scomodità di
un cattiva sistemazione. È per questo che abbiamo prescritto che
vengano costruiti dei ricoveri in un luogo appartato e caldo, dove senza
rumore e senza freddo le galline possano comodamente adempiere al loro
compito. Nei comuni pollai esse coveranno molto bene, se non addirittura
con passione, essendo il luogo della loro abitazione abituale, laddove
depongono le uova di grande schiudibilità: non per le covate iniziali,
ma per quelle successive, quando sollecitate dalla stagione tutte le
galline diventano pazze per covare. Dunque, verso il mese di aprile e
successivamente si potrà lasciare che le galline vi assolvano il loro
compito: con l'obbligo tuttavia di mettere davanti ai loro nidi delle
porte in filo d'ottone per impedire che l’altro pollame le distolga
dal covare; e anche che le galline che stanno covando abbandonino il
loro compito e debbono uscirne solo alle ore stabilite dalla governante
per mandarle a fare una passeggiata. Nei ricoveri si mettono le galline
impiegate per prime in questo compito: tenuto conto che per le covate
iniziali saranno molto caldi, e successivamente vi si metteranno le
altre secondo l’ordine in cui è comparso il loro istinto a covare. |
Avis touchant le couver. |
Consiglio riguardante la cova |
[359] En quelque lieu qu’on loge les couveuses, pour un preallable
l’on nettoiera tres-bien les nids, de mesme les perfumera-on aussi;
afin de les remplir de bonne odeur, aprés en avoir chassé la mauvaise:
puis les garnira-on de paille fraische, ou plustost de foin, pour les
raisons dictes; et au devant seront mis des petits aix, pour empescher
les oeufs de verser en hors, au remuement de la poule. Tout joignant la
gouvernante accomodera de la victuaille et de l’eau, pour manger et
boire; à ce que l’aisance de telles choses face arrester les poules
à leur besongne: de laquelle quelques fois la gouvernante les retirera,
pour leur faire prendre l’aer et le Soleil, et ce sera lors qu’elle
les verra par trop opiniastrement arrestees à leur oeuvre; pour peu de
temps toutesfois, de peur que les oeufs se refroidissent par trop longue
absence. |
In
qualunque posto si sistemino le covatrici, prima di tutto si puliranno
molto bene i nidi, se non bastasse li si profumerà pure, al fine di
colmarli di odore buono dopo averne scacciato il cattivo: poi li si
guarnirà di paglia fresca, o meglio di fieno, per i motivi detti in
precedenza; e sul davanti saranno poste delle assicelle per impedire
alle uova di rotolare fuori durante i movimenti della gallina.
Contemporaneamente la governante sistemerà del mangime e dell’acqua
per mangiare e bere; affinché il piacere di tali cose tenga ferme le
galline nel loro compito: dal quale ogni tanto la governante le
allontanerà per far loro prendere aria e sole, e ciò verrà fatto
quando essa le vedrà troppo ostinatamente bloccate nel loro compito;
tuttavia per breve tempo, nel timore che le uova si raffreddino per una
troppo lunga assenza. |
Sans necessaire cause, s’abstiendra la gouvernante de toucher les oeufs
estans une fois posés sous les poules, pour le danger de tout gaster;
ains avec patience attendra qu’ils soient esclos. Pour laquelle chose
faciliter est à propos retouner les oeufs de costé a l’autre, une ou
deux fois, durant la couvee: afin qu’esgalement la poule les eschauffe.
Mais a ce qu’on ne s’y deçoive, conviendra marquer les oeufs d’un
endroit, avec quelque couleure ainsi sans danger de mesconte sera
pourveu à cest article. Sans destourbier, les poulets se treuveront
esclos dans vingt-un jour au plus tard, selon l’ordinaire experience:
conforme au dire des anciens, qui ont remarqué les oeufs des poules
communes s’animer dans trois fois sept jours, et ceux des paonnes,
canes et oyes, dans trois fois neuf. Pendant ce temps-là, les poules
couvantes seront souvent visitees; à ce que rien ne leur nuise; ne la
mangeaille, ne boisson leur defaille. Car à faute de ce soin, plusieurs
manquent: mesmes y en a-il de tant attachees à leur besongne, qui se
laissent plustost mourir de faim, que de sortir du nid pour aller
paistre. |
Senza
un motivo dettato dalla necessità la governante si asterrà dal toccare
le uova una volta che siano state poste sotto alle galline, per il
pericolo di guastare il tutto; ma attenderà con pazienza che si siano
schiuse. Per facilitare la qual cosa è conveniente spostare le uova da
un lato all’altro una o due volte durante la cova: affinché la
gallina le riscaldi uniformemente. Ma per non sbagliarsi, converrà
segnare le uova da un lato con qualche colore in modo che senza pericolo
di mescolamenti si provvederà a tale pratica. Senza rimestare, i
pulcini si schiuderanno al più tardi in ventun giorni, secondo
l’abituale esperienza: conformemente a ciò che dicono gli antichi, i
quali hanno fatto notare che le uova delle galline comuni prendono vita
nel giro di 21 giorni e quelle dei pavoni, delle anatre e delle oche in
27. Durante quel periodo le chiocce saranno spesso visitate affinché
nulla nuoccia loro, né manchi loro da mangiare e da bere. Perché molte
muoiono in mancanza di questa cura: ce ne sono di quelle tanto attaccate
al loro compito che si lasciano piuttosto morire di fame anziché uscire
dal nido per andare a nutrirsi. |
Premier soin des poussins. |
Prima cura dei pulcini |
Par telle frequente visite la gouvernante secourra les premiers poussins
escloans qui souventesfois ne peuvent sortir de la coque pour sa durté,
de laquelle leur rompant quelque peu tout doucement, lors qu'elle
entendra pioler les poussins dedans, ce sera pour faciliter leur issue;
à quoi aura l’oeil arresté, passé que soit le dix-neusiesme jour.
car alors commencent-ils à esclorre. Mais aprés le vingt-uniesme,
faudra jetter au loin, comme inutiles, les oeufs qui demeureront entiers,
sans que la poule s’y amuse plus. Ne se faut haster de retirer les
poussins à mesure qu’ils naissent, ains convient les laisser sous la
mere un jour et davantage, en attendant les autres qui doivent sortir,
sans se soucier de leur donner cependant rien à manger, par n’en
avoir nul besoin. |
Attraverso
questa frequente visita la governante aiuterà i primi pulcini che
stanno schiudendo, i quali spesso non possono uscire dal guscio a causa
della sua durezza, e con molta delicatezza rompendone loro qualche
pezzetto finché non sentirà i pulcini pigolare all’interno ne
faciliterà la fuoriuscita, cosa alla quale presterà attenzione una
volta che sia passato il diciannovesimo giorno. Perché è allora che
cominciano a schiudere. Ma dopo il ventunesimo sarà necessario gettare
via, essendo inutili, le uova che rimarranno intere, senza che la
gallina ci si diletti più. Non bisogna affrettarsi a togliere i pulcini
man mano che nascono, anzi conviene lasciarli sotto la madre un giorno e
più, aspettando gli altri che devono uscire, senza tuttavia
preoccuparsi di dar loro da mangiare perché non ne hanno alcuna
necessità. |
Leur traitement. |
Loro trattamento |
Esclos que soient tous les poussins, la gouvernante les sortant du nid,
les logera avec la mere, dans quelque grand panier ou crible, pour un
jour seulement: mais ce sera assés chaudement avec des fourreures des
estoupes et autres matieres à ce propres, pour les preserver du froid,
que lors ils craignent fort. Peu à peu leur accoustumera l’aer, afin
que sans [360] alteration s’habituent à vivre. Là les parfumera avec
des herbes de bonne senteur, comme rosmarin, poulliot et semblables,
prevenant par tel remede plusieurs maladie, esquelles ces bestioles sont
sujetes dés leur origine, mesme à la pepie. Changeant d’habitation,
on les enfermera tous-jours avec leur mere dans une grande cage,
reposant ou au cabinet, auquel ils seront nais; ou en quelque chambrete
claire, temperee de froidure et chaleur. En ce commencement seront les
poulets nourris avec curieuse diligence, les visitans de coup à coup.
Leur viande est le millet cru, l’orge et le froment cuits, les mietes
de pain trempees quelquesfois dans le vin, autres dans le laict, le
caillé et semblables friandises qu’on leur renouvelle de fois à
autre, pour leur aiguiser l’appetit. Estans quelque peu enforcis, leur
baillera-on de deux en deux jours des pourreaux hachés menu, avec du
nazitor[6]; plus pour medecine que pour aliment, ce que toutesfois ils mangent
savoureusement. La viande ne leur manquera jamais, sur tout le millet,
qui doit faire le gros de la nourriture, comme aussi leur agreant tres
bien: non plus l’eau, ne se pouvant passer de boire et bourbeter. L’aer
avance beaucoup ce jeune bestail, moiennant qu’il leur soit donné à
propos: assavoir, lors qu’il fait beau temps leur faire sentir le
Soleil, pour quelques heures seulement et les en retirer puis-aprés,
jusq’à ce que parvenus en raisonnable grosseur, sortis de la chambre,
on les expose en la campaigne sous la conduite de leur mere, qui avec
grand souci les esleve, les faisant manger et les couv<r>ant
soigneusement sous ses aisles, pour leur parer du froid, et les defendre
contre tout ce qui leur voudrait faire mal. |
Una
volta che tutti i pulcini si siano schiusi, la governante togliendoli
dal nido li alloggerà con la madre in qualche grande cesta o setaccio
solamente per un giorno: ma ciò avverrà con abbastanza calore, con
delle imbottiture di stoppa e altri materiali adatti a ciò, per
preservarli dal freddo che in quel momento temono parecchio. A poco a
poco li si abituerà all’aria, affinché si abituino a vivere senza
scombussolamenti. Lì - dove alloggiano - li profumerà con erbe dal
profumo buono, come rosmarino, timo e simili, prevenendo con tale
rimedio numerose malattie, alle quali queste bestiole sono soggette fin
dalla nascita, come pure alla pipita. Cambiando di dimora, li si chiuderà
sempre con la loro madre in una grande gabbia riparata, o nel locale in
cui saranno nati o in qualche cameretta chiara riparata dal freddo e dal
calore. In questa fase iniziale i pulcini verranno nutriti con
particolare diligenza, visitandoli di tanto in tanto. Loro nutrimento è
il miglio crudo, l’orzo e il frumento cotti, le briciole di pane
inzuppate talvolta nel vino, altre volte nel latte, la cagliata e
leccornie simili che vengono rinnovate loro di volta in volta per
aguzzarne l’appetito. Quando si saranno un po’ rinforzati, si
daranno loro ogni due giorni dei porri tagliati fini. con del crescione;
più per medicina che per alimento, che comunque mangiano con
appetito. Mai mancherà loro il cibo, soprattutto il miglio, che deve
rappresentare la parte più importante del nutrimento, essendo loro
molto gradito: e neppure l’acqua, non potendo fare a meno di bere e
sguazzare L’aria aiuta molto questi giovani animali, a patto che venga
loro data in modo adeguato: cioè, far sentire loro il sole soltanto per
alcune ore quando fa bel tempo e successivamente ritirarli, sino a che,
raggiunta una ragionevole grossezza, usciti dalla camera, li si espone
nella campagna sotto la guida della loro madre, che li alleva con grande
attenzione, facendoli mangiare e coprendoli con cura sotto le sue ali
per ripararli dal freddo e difenderli contro tutto ciò che ambirebbe
far loro del male. |
Leur conduite par les poules ou par les chapons. |
Loro gestione da parte delle galline o dei capponi |
Plusieurs petites couvees pourra-on assembler pour faire une grande bande
de poulets, jusques à trois douzaine, qu’une seule poule conduira
tres-bien: dont sortira ce mesnage, que tant plus de poules se
remettront à faire des oeufs, que moins s’occuperont à la conduite
des poulets. |
Si
potranno riunire molte piccole covate per fare un grande gruppo di
pulcini, fino a tre dozzine, che una sola gallina amministrerà molto
bene: da cui scaturirà questo vantaggio, che tante più galline si
metteranno a fare uova quanto meno si occuperanno della gestione dei
pulcini. |
Encores peut-on descharger entierement toutes les poules de telle conduite,
en la subrogeant aux chapons: à cela tres propres, y estans dressés
une fois. On choisit un chapon de grand corps, assés jeune et bien
esveillé; on lui plume le ventre; aprés on le lui frotte avec des
orties piquantes: puis le chapon est enyuté avec des souppes au vin,
faites de pain blanc et fort vin rouge, dont on lui baille à manger
tout son {faoul} <saoul>. Ce traictement lui est continué par
deux ou trois jours: pendant lesquels on le tient emprisonné dans une
petite casse de bois, fermee avec son couvercle mais esventee par trous
et fentes, afin que le chapon n’y estouffe. De là on le remue dans
une cage, en lui donnant pour compagnie, un couple de poulets ja
grandets, lesquels par manger et frequenter ensemble, le chapon caresse
jusq’à les couvrir de ses aisles. Et telle approche des
poule<t>s joignant le ventre plumé du chapon, en la cuisson
procedante des orties, apporte soulagement au chapon: si que donnant aux
poulets son entiere guerison, qui avient à la longue, il les prend en
amitié: voire telle qu’il ne les abandonne nullement, craignant que
par leur absence son mal revienne. Ce que voiant [361] on augmentera le
nombre des poulets; mais peu à peu, d’heure à autre, jusq’a ce que
toute la bande soit complete, de laquelle on veut que le chapon soit
capitaine. Lequel, aprés un couple de jours qu’il aura accoustumé
ses poulets au logis, les sort en la campaigne, où il les conduit avec
toute affection et sage dexterité, estant continuellement aux escoutes,
pour les defendre selon les occurrences; et en action pour les faire
paistre, les promenans unis ensemble, à ce que mal ne leur advienne. Et
lui dure telle amintié fort longuement: car il ne les abandonne, ne du
pied ne de l’oeil, jusq’à ce qu’ils soient du tous grands; les
cochets convertis en chapons, et les pouletes fassent des oeufs. |
Inoltre
è possibile sollevare completamente tutte le galline da tale gestione
affidandola ai capponi: molto adatti a ciò se vi vengono addestrati una
volta. Si sceglie un cappone dalla corporatura grande, abbastanza
giovane e ben sveglio; gli si spiuma il ventre, poi glielo si sfrega con
delle ortiche irritanti: poi il cappone viene ingozzato con delle zuppe
a base di vino, fatte di pane bianco e vino rosso forte, e se ne dà da
mangiare finché è sazio e ubriaco. Questo trattamento gli viene
proseguito per due o tre giorni: durante i quali lo si tiene
imprigionato in una piccola cassa di legno, chiusa col suo coperchio,
però ventilata con buchi e fessure affinché il cappone non vi
soffochi. Da qui lo si sposta in una gabbia, dandogli come compagnia una
coppia di pulcini già grandicelli che, mangiando e standoci insieme, il
cappone vezzeggia fino a coprirli con le sue ali. E questa vicinanza dei
pulciotti, che vengono a contatto con il ventre spiumato del cappone là
dove c'è il bruciore causato dalle ortiche, apporta sollievo al
cappone: cosicché attribuendo ai pulcini la sua completa guarigione,
che alla lunga avviene, entra con loro in amicizia: tant'è che non li
abbandona assolutamente, temendo che per la loro assenza il male
ritorni. Vedendo ciò si aumenterà il numero dei pulcini; ma poco a
poco, di ora in ora, finché tutta la banda di pulcini sia al completo,
della quale si vuole che il cappone sia il capo. Il quale, dopo un paio
di giorni durante i quali avrà abituato i suoi pulcini all'abitacolo,
li fa uscire nella campagna, dove li guida con molto affetto e saggia
destrezza, stando continuamente in ascolto, per difenderli secondo le
occorrenze; e dandosi da fare per farli pascolare, conducendoli a spasso
riuniti insieme, affinché non capiti loro nulla di male. E
quest'amicizia gli dura molto a lungo: perché lui non li abbandona, né
coi piedi né con l’occhio, fino a quando non siano diventati del
tutto grandi, i galletti convertiti in capponi e le pollastrelle si
mettano a fare uova. |
Avis singulier sur le couver. |
Consiglio speciale a proposito della cova |
Or comme la meilleure conduite des poulets appartient au chapon, aussi la
plus profitable couvee, est deüe à la poule d’Inde: laquelle pour
son grand corps, couve grande quantité d’oeufs de poule commune; par
sa grande chaleur les eschauffe tres-bien, et par sa constance ne les
abandonne jamais: si que toutes telles qualités essemblees, causent la
naissance de plusieurs poulets à la fois: lesquels par-aprés baillés
à conduire au chapon, ne peuvent faillir de faire bonne fin. Ceste
estant la quint-essence du gouvernement de la poulaille commune, pour la
faire abonder en la maison, que la poule commune n’estant emploiee
qu’à over, par cansequent rend des oeufs en grande abondance, et en
suite la poulaille en procede, comme dit est, par la suffisance de la
poule-d’Inde, et du chapon. |
Orbene,
così come la migliore gestione dei pulcini appartiene al cappone,
altrettanto la più proficua covata è dovuta alla tacchina: la quale
per la sua grande mole corporea cova una grande quantità di uova di
gallina comune; col suo grande calore le riscalda molto bene e con la
sua costanza non le abbandona mai: sicché tutte queste qualità messe
assieme causano la nascita di molti pulcini per volta: i quali dati
successivamente in balia al cappone per essere gestiti, non possono
mancare di andare a buon fine. La quintessenza della gestione del
pollame comune per farlo abbondare nella tenuta consiste in questo: la
gallina comune, non essendo utilizzata che per deporre uova, produce
pertanto uova in grande abbondanza, e in seguito il pollame aumenta,
come già detto, essendo sufficienti la tacchina e il cappone. |
Chaponner et chastrer la poulaille. |
|
Est aussi besoin de se haster tant qu’on peut au chaponner des
estaudeaux, afin d’avoir des grands chapons; pour les raisons
representees ci dessus. Iaçoit que tout l’Este soit bon pour
chaponner, si est-ce que le mois de Iuin en est la meilleure saison:
partant ne le laissera-on escoiler sans l’emploier à chaponner tous
les cochets qui s’en treuveront capables. Les poules aussi sont
chaponnees, pour en faire la chair plus delicate: et leur sert en outre
ce moien, de les rendre fecondes en oeufs: non toutesfois germés, à
faute de masle, qui ne s’accoste de la femelle ainsi accoustree; dont
ils demeurent impropres à esclorre. Cela se fait par incision, en leur
ostant certaine pellicule, à quoi les moindres mesnageres sont
entendues. Comme tous autres chastremens, ceux-ci se font en la Lune
vieille, et jour clair et serein. |
È
altresì necessario astenersi fin che si può dal capponare dei giovani
- futuri - capponi per poter avere dei grandi capponi, per i motivi
esposti in precedenza. Nonostante
tutta l’estate sia buona per capponare, anche se forse il mese di
giugno ne rappresenta il periodo migliore: pertanto non lo si lascerà
trascorrere senza impiegarlo per capponare tutti i galletti che ne
saranno all'altezza. Anche le galline vengono capponate, per renderne la
carne più delicata: inoltre questo procedimento serve loro per renderle
prolifiche in uova: comunque senza germe per mancanza del maschio che
non si accosta alla femmina così trattata, per cui rimangono inadatte a
schiudere. Ciò lo si fa per
incisione, asportando loro una certa pellicina, cosa in cui anche le
meno brave massaie sono abili. Come tutte le altre castrazioni,
queste vengono praticate in luna calante e in una giornata chiara e
serena. |
Comme l'engraisser. |
Come ingrassarlo |
Ceci est de commun avec toute autre nourriture, que de garder les plus
jeunes et meilleurs bestes, et se desfaire des autres, sous distinction
des especes. Ainsi on envoiera à la cuisine les poules qui auront
atteint le quatriesme an de leur aage, par ne pouvoir plus durer au
travail des oeufs: celles qui n'auront esté treuvees propres à couver:
qui perdent les oeufs: qui les mangent, qui les cassent, pour leur
naturel esventé, tenans du masle et chantans comme les coqs: de la
chair desquelles on se servira estans grasses, qu’à telle cause
l’on meslera avec les chapons et estaudeaux, pour estre nourris de
compaignie. Le seul grain engraisse bien ces animaux, pourveu qu’on
leur en donne à suffisance, par ordinaire reglé: et c’est avec [362]
frais moderés, si on est en païs abondant en bleds, par consequent en
pailles, autour desqueles ce bestail se paist tres-bien, y’treuvant
tous-jours du grain à manger. Aussi descharge la despence de cest
entretenement la verminiere laquelle sera accomodee comme dessus a esté
monstré. |
In
comune con tutti gli altri tipi di allevamento è ciò che segue:
conservare le bestie più giovani e migliori e disfarsi delle altre
senza tener conto della specie cui appartengono. Così si avvieranno
alla cucina le galline che avranno raggiunto i quattro anni d'età per
il fatto che non possono più continuare nella produzione di uova:
quelle che non si saranno dimostrate adatte alla cova: quelle che
distruggono le uova: alcune le mangiano, altre le rompono per loro
naturale sventatezza, atteggiandosi a maschio e cantando come i galli:
ci si servirà della loro carne essendo grasse, e per tale motivo le si
metterà coi capponi e coi giovani capponi perché vengano nutriti
insieme. Il grano da solo ingrassa per bene questi animali, purché se
ne dia loro abitualmente e regolarmente a sufficienza: e lo si fa con
una spesa modesta se ci si trova in paesi abbondanti in frumenti, e di
conseguenza in paglie, intorno alle quali questo bestiame pascola molto
bene, trovandovi sempre del grano da mangiare. Alleggerisce inoltre la
spesa di questo sostentamento anche il verminaio, che sarà allestito
come in precedenza è stato esposto. |
Autrement, et mieux. |
In un altro modo, e meglio. |
Pour à toute extremité engraisser et chapons et poules convient recourir
à l’empastement duquel on se sert en plusieurs endroits, celebrés
par ce Roiaume pour telle espece de mesnage. comme entre autres sont
prisés les gras chapons du Man, ceux de saint-Geni, de Loudun.
Diversement on se manie en cest endroit, selon la diversité des lieux
et humeurs des personnes. Aprés avoir esplumé la teste et les
entre-cuisses des chapons et des poules on les met en mue dans des cages
basses, qu’on repose en lieu obscur et chaud: ou bien, afin de ne voir
plus la clarté, comme prejudiciable à la graisse, on leur creve les
yeux. Là les chapons sont nourris de pilules faites avec farine de
millet, ou d’avoine, ou d’orge, qu’on paistrit en eau chaude à
mesure qu’on les leur baille à avaller; à quoi aucuns ajoustent des
raves hachees menu. Deux ou trois fois le jour les paist-on, voire tant
qu’ils peuvent digerer leur baille-on à manger de telle viande, à
laquelle on les accoustume, la leur donnant peu à peu aux premiers
jours, et en suite les uns aprés les autres, leur augmentant d’ordinaire;
avec ce jusques où, de ne leur mettre la viande sur viande: c’est à
dire, de ne leur rebailler à manger tant qu’on sentira au manier du
gesier y avoir de la mangeaille precedente, ains attendre d’estre du
tout digeree. Ce traictement se fait sans boire, dautant que les pilules
ou pelotes portent le bruvage, lesquelles nouvellement pestries, et en
outre trempees dans l’eau, sur le poinct qu’on les veut faire avaler
aux chapons, servent de manger et de boire toute ensemble. Aucuns y
ajoustent ceste curiosité, que d’enfermer chacun chapon ou poule dans
un pannier ou cabas suspendu en l’aer, par des cordes; à ce tellement
approprié, que la teste sorte d’un costé pour recevoir la pasture et
le cropion de l’autre pour la vuider et digererer, afin que la fiente
ne l’importune. La beste estant au reste, tant à l’estroit du corps,
qu’elle ne se puisse remuer; ains qu’elle demeure tous-jours sur son
ventre, y mettant au dessous du foin ou de paille, pour l’engarder de
blesser. Plus curieusement que les precedentes, ces volailles-ci seront
esplumees, voire jusque sous les aisles; à ce que le poux, vermine, et
fiente ne s’y puissent arrester. Quelquesfois on les retire de là
pour les faire un peu pourmener, et principalement pour leur donner
moien de se peigner et gratter, en espluchant leur pennage avec le bec.
Ie ne parle ici des delices de ceux qui prodigalement font engraisser
des chapons avec de la dragee musquee, de l’anis preparé, et autres
precieuses matieres, pour donner goust exquis et delicat à la chair,
les sumptuosités surpassans l’estat moderé de nostre pere-de-famille;
les laissans à ceux dont le moiens et volupté de gueule, marchans
ensemble, leur font commettre tels excés. |
Per
ingrassare al massimo sia capponi che galline conviene ricorrere
all’impasto del quale ci si serve in parecchie località, rese celebri
da questo Regno per tale tipo di trattamento. Dal momento che, tra gli
altri, sono pregiati i grassi capponi di Le Mans, quelli di Saint
Geni, di Loudun. Altrimenti in questo campo ci si comporta a seconda
della diversità dei luoghi e degli umori delle persone. Dopo aver
spiumato la testa e la zona compresa tra le cosce dei capponi e delle
galline, li si mette in prigione in gabbie basse che si collocano in un
luogo buio e caldo: o meglio, affinché non vedano più la luce, essendo
pregiudizievole per l’ingrasso, si forano loro gli occhi. Qui i
capponi vengono nutriti con pillole fatte di farina di miglio o
d’avena o d’orzo che si impasta in acqua calda in quantità
proporzionata a quelle che si fa loro ingoiare; a ciò alcuni aggiungono
delle rape finemente tagliate. Li si alimenta due o tre volte al giorno,
e a seconda di di quello che possono digerire si dà loro da mangiare
questo cibo al quale li si abitua dandone loro un poco per volta nei
primi giorni e in seguito aumentandolo di norma un giorno dopo l'altro;
con l'accortezza di non dar loro boccone su boccone: cioè, di non dar
loro nuovamente da mangiare fin tanto che palpando il gozzo si sentirà
che c'è ancora del cibo precedente, ma aspettare che sia digerito del
tutto. Questo trattamento si fa senza bere, dal momento che le pillole,
o palline, contengono il beveraggio, le quali, nuovamente impastate
oltre che inzuppate nell’acqua nel momento stesso in cui si vuole
farle ingoiare ai capponi, servono contemporaneamente da cibo e bevanda.
Alcuni vi aggiungono questa stranezza, di rinchiudere ogni cappone o
gallina in una cesta o sporta in giunchi, sospesa in aria con delle
corde; essendo preparata in modo tale che la testa esca da un lato per
ricevere il mangime e la cloaca dall’altro per eliminarlo e digerirlo,
affinché gli escrementi non gli diano noia. La bestia se ne sta ferma,
tanto il corpo è allo stretto, in modo che non possa muoversi; ma deve
rimanere sempre appoggiata sul proprio ventre, mettendole sotto del
fieno o della paglia per impedire che si ferisca. Rispetto ai
precedenti, questi volatili saranno spiumati in modo più insolito fin
sotto le ali, affinché pulci, vermiciattoli ed escrementi non vi si
possano trattenere. Talvolta li si toglie di lì per farli un po’
passeggiare, e principalmente per dar loro la possibilità di ravviarsi
e grattarsi, spulciando il loro piumaggio col becco. Non parlo qui delle
delizie di coloro che sono così prodighi da far ingrassare dei capponi
con confetti preparati con mandorle moscate,
con dell'anice già pronto e altre preziose sostanze per dare un
gusto squisito e delicato alla carne, dal momento che le cose sontuose
vanno al di là delle condizioni economiche limitate del nostro
capofamiglia; lasciandole a coloro i cui mezzi e voluttà di gola, che
vanno di pari passo, fanno loro commettere tali eccessi. |
Avis pour preserver les bleds |
Consiglio per preservare i grani |
[363] Pour fin de ce gouvernement, je dirai que les poulailles communes,
masles et femelles, ont accoustumé de faire des grands maux aux bleds
sur le poinct de leur maturité, lors que pour le voisinage de la
maison, y peuvent atteindre: et aussi és païs où les gerbes
sejournent en l’aire à descouvert, icelles demeurent à leur
discretion. Pour à quoi remedier, convient tenir enfermee toute la
poulaille depuis que les bleds commencent à meurir, jusques à ce que
resserrés dans les granges et greniers, ils soient exempts de telle
tempeste. Ce sera dans quelques chambres claires et esventees qu’on
les gardera, separément par leurs especes, où elles seront nourries
avec raisonnable ordinaire, de grain et d’eau en abondance: pendant
lequel sejour, nonobstant leur servitude, ne laisseront les poules de
faire des oeufs. De mesme fera-on en temps de semailles. par tel
emprisonnement engardant la poulaille de gaster les grains dans terre
avant qu’ils poulsent. |
Come
finale di questa gestione, dirò che il pollame comune, maschi e
femmine, ha preso l'abitudine di recare grandi danni ai frumenti quando
sono sul punto di maturare, dal momento che per essere vicini alla casa
possono raggiungerli: e così pure nei paesi dove i covoni soggiornano
allo scoperto nell’aia, essi si trovano alla loro portata. Per
rimediare a ciò, conviene tenere rinchiuso tutto il pollame da quando i
frumenti iniziano a maturare fino a quando, rinchiusi nei fienili e nei
granai, siano esenti da un tale scompiglio. Sarà in alcuni locali
luminosi e ventilati che lo si terrà rinchiuso, separatamente secondo
la loro specie, dove saranno nutriti con ragionevole metodicità con
grano e acqua in abbondanza: durante tale soggiorno, nonostante la loro
schiavitù, le galline non smetteranno di fare uova. Lo stesso si farà
in tempo di semina. Impedendo con questa carcerazione al pollame di
rovinare i semi nella terra prima che germoglino. |
[1]
Hallebran - Jeune
canard sauvage - magaso, hallebran - maggiorino,
une sorte de hallebran - Maladra, sarcelle, ou hallebran. – –
Sarcelle: querquedula – Alzavola Anas crecca – Marzaiola Anas
querquedula. § Hallebran - Jeune
canard sauvage - magaso, hallebran - maggiorino,
une sorte de hallebran - Maladra, sarcelle, ou hallebran. – –
Sarcelle: querquedula – Alzavola Anas crecca – Marzaiola Anas
querquedula. § HALBRAN
(s.
m.) Jeune
canard sauvage. Ragoût de halbrans. HISTORIQUE
XIVe s.—
Halebrans sont les petits canets qui ne peuvent
voler, jusques à tant qu'ils ont eu de la pluye d'aoust
(Ménagier, II, 5)
XVIe s.— Les poules d'eau, le
heron, l'otarde, le hallebran, l'aigrette
(O.
DE SERRES
345)
ÉTYMOLOGIE Espagn.
albran ; de l'allem. Halbente, l'anas querquedula, de halb, demi, et Ente,
canard : demi-canard.
[2] Archal: s. m., laiton. Usité seulement dans cette locution, fil d'archal. Fil d'archal est une locution souvent estropiée en fil d'aréchal ou fil d'arichal, ou fil d'archau, ou même, du temps de Vaugelas, en fil de richar. - Étymologie: norm. arkal; espagn. arambre; ital. oricalco, de aurichalcum ou orichalcum, du terme grec composé de deux mots signifiant montagne, et airain; mot à mot, airain de montagne, ainsi nommé à cause de l'origine attribuée à cette substance métallique. (http://fr.ghettodriveby.com) – Oricalco: letteralmente significa ottone, dal latino orichalcum o aurichalcum, dal greco oréichalkos, propriamente rame di monte. Lega di rame con piccole quantità di zinco, stagno e piombo, simile all'ottone. Nel sistema monetario di Augusto era usata per coniare il sesterzio e il dupondio.
[3] Huhau: per ragioni onomatopeiche si sceglie di tradurre Huhau con gufo, alludendo al gufo reale, Bubo bubo, visto che la voce del maschio suona vùoh e huhúh quella della femmina; si sceglie gufo reale anche per la sua mole corporea in grado confrontarsi con quella di un pollo. Ma nessun autore antico cita il gufo reale tra i rapaci pericolosi per il pollo, che classicamente erano il nibbio, il falco, l'aquila, lo sparviero. Tra gli strigiformi che vivono in Italia, il gufo reale è il più grande: il maschio misura 65-70 cm di lunghezza, con un'apertura alare di 160 cm e un peso di circa 2,3 kg; la femmina è poco più grande. Le zampe sono robuste, con possenti artigli ricurvi. Il gufo reale si ciba di piccoli mammiferi, uccelli e talvolta anche di rane e serpenti. L'area di distribuzione comprende l'Europa, parte dell'Africa settentrionale e dell'Asia. Anche se generalmente va a caccia al crepuscolo e all'alba, talora lo fa anche di notte e persino di giorno, magari perlustrando il territorio a bassa quota, anche se abitualmente si apposta in attesa della preda. - In francese odierno: huer = gridare detto del gufo e della civetta (chevêche chevêchette chouette Athene noctua) – duc = gufo: grand duc, gufo reale Bubo bubo; moyen duc, gufo comune Asio otus; petit duc, assiolo Otus scops – hibou = gufo, hibou grand duc, gufo reale; probabilmente hibou è di origine onomatopeica, come houhou, il grido del gufo – hulotte e huette = allocco o gufo selvatico, Strix aluco – chat-huant = allocco, barbagianni Tyto alba. - Conrad Gessner Historia animalium III (1555) pag. 229: ¶ Bubo Hispanis buho est, Lusitanis bufo vel mocho. ¶ Gallis chat huant, chahuhan, hibou. Sabaudis ung duc, id est dux, quasi princeps avium: quod caeteris dominari videatur, ceu viribus superior, et cornibu in capite ceu corona insignis sit. et chassetont, id est venatricem, quia aucupes hanc avem adiutricem aucupii habent: et alibi (ni fallor) lucherant. ¶ Germanis Uhu vel groß Huhu, ut Georg. Agricola interpretatur.
[4] Oggi le regole di qualità del piumaggio richiedono il nero con riflessi verdi, non viola.
[5] Si traduce griesches con greche anche sulla scia di quanto affermato da Jean Bruyérin-Champier nel suo De re cibaria. Infatti, quando parla delle galline, ecco che ne cita due razze precise, una delle quali è detta comunemente Gryacas, traducibile con Greche, e l'altra, dotata di ciuffo, è chiamata Romana: Aliae sunt rostro pedibusque luteis & cruribus longis, ampliori corpore, ovaque parientes maiora, verum minus foecundae: nec coelum ubique clemens sentiunt, Vulgus Gryacas vocat, quasi Graecas dixeris. Huius generis sunt & galli. Id genus raro mensas subit. Sunt & aliae, quas Romanas vocant, apicem plumeum gerentes in capite, grandiores & infoecundiores. (De re cibaria, liber XV, caput XXI De gallinis – Lugduni 1560) § ESCARRAMAR GALDIR ROSIGAR - Roer (cat. Rosegar) RETIJAR ... ESCARRAMAR. Es la acción de abrir las piernas cuando alguien se monta en una caballería p.e. (Hablas castellanoaragonesas del Sudeste Turolense, Segorbe y Enguera) - ESCARRABILLAR-SE: Seguim amb sinònims: eixorivir-se - EIXORIVIR. i Deixondir. Castellà: espabilar, despabilar, despejar Anglès: to wake up Francès: dégourdir, délurer; se dégourdir. § Vous avez beaucoup d'audace pour vous lancer dans la traduction d'un texte français du 16e! Je vous souhaite beaucoup de courage. Escarrabillade vient d'escarabilia: gaie, éveillée, égrillarde, indocile ou qui joue de mauvais tours. Votre traduction par vive, animée est donc assez proche. (Marie Josèphe Moncorgé – e-mail del 7 giugno 2007)
[6] Nazitor ou cresson alenois: crescione dei giardini. Potrebbe trattarsi del crescione inglese, erbacea annua (Lepidium sativum) della famiglia Crucifere o Brassicacee, detta pure agretto e agrettone. Vedi nasturzio.
I capponi che scopano le galline
Neantmoins les chapons prejudicient [347] grandement aux poules, leur empeschant de faire des oeufs en abondance: tant en les chauchans, qu’affamans par leur continuelle frequentation.
Tuttavia i capponi sono di grande incomodo per le galline, impedendo loro di fare uova in abbondanza: sia montandole che affamandole stando continuamente in loro compagnia.
Chaucher – verbo - ecco le sue numerose varianti: chauchier, calchier, calcier, chaucer, caucher, chaulcher, chaukier, calcher, cauquier, cacher, chaskier, chakier, kaukier, calquier, colchier - significato: fouler avec force, fouler aux pieds, pressurer, presser; couvrir la femelle, en parlant des oiseaux, des volatiles; signification gardée par la langue moderne sous la forme cócher. (Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes, 1883)
Fouler = calcare, pigiare.
Chaucher deriva dal latino calcare. (http://fr.ghettodriveby.com)
Il latino calx, calcis significa calcagno, tallone, ed è il lemma base da cui deriva il verbo calcare che significa premere, pestare, percorrere una strada, disprezzare. Calx è pure il lemma base da cui deriva calcar che è anche lo sperone del gallo: anni fa dovetti suturare la schiena a una gallina che presentava due ferite lacerocontuse grazie agli speroni del marito.
È ovvio che in senso traslato il verbo calcare sia passato a designare la modalità del rapporto sessuale di quegli animali la cui femmina rimane sotto mentre il maschio le sale in groppa, come accade appunto tra gallo e gallina, una procedura insostituibile richiesta dall'anatomia e opportunamente espressa dal verbo montare. Tra uomo e donna ne accadono invece di tutti i colori: magari li troviamo attorcigliati come serpenti.
Che il francese fouler (calcare) abbia assunto anche il significato traslato sessuale lo dimostra il dialetto di Valenza (AL). In valenzano il fuladur è lo scopatore (in senso romanesco) e fulà significa appunto scopare. L'italiano scopare - in senso sessuale - esprime il movimento di andirivieni più o meno protratto durante un rapporto carnale, lo stesso movimento che si imprime a una scopa per pulire un pavimento. Scopare nel senso di possedere carnalmente una donna è una voce romanesca presente in un glossario fiorentino-romanesco della fine del sec. XVII. Questo verbo venne usato in questa accezione – oltre che in altri sonetti – anche in uno dei due che Giuseppe Gioachino Belli (Roma 1791-1863) dedicò a Teta:
Sonetto
10
A Tteta
versi 5-8
De tante donne che me so’ scopato,
si ho mmai trovo a 'sto monno una miggnotta
c’avessi in ner fracosscio un’antra grotta
come la tua, vorrebb’esse impiccato.
Conclusioni
In base a quanto affermato da Frédéric Godefroy circa il significato del verbo caucher riferito agli uccelli, dobbiamo concludere che i capponi di Olivier de Serres, visto che montavano le galline, non fossero perfettamente castrati (cosa non infrequente se il capponaggio dei galli nonché delle galline veniva affidato a dei ciarlatani).
Oppure potremmo supporre che il nostro de Serres stia cadendo in un madornale errore concettuale, ammettendo che dei castrati fossero vogliosi quanto i galli.
Credo sia più valida la prima ipotesi, vista l'aleatorietà della castrazione qualora non fosse praticata da personale esperto.
Mettere
le uova a covare con un piatto di legno
senza toccarle
Così come il numero dispari di uova da mettere a cova, anche il fatto di metterle sotto la gallina usando un piatto di legno senza assolutamente toccarle ha uno squisito sapore scaramantico. Infatti le uova sono già state toccate almeno tre volte: la prima quando le si è tolte dal nido, la seconda quando sono state riposte in attesa della cova, la terza per metterle nel piatto. Salvo che fosse perentorio usare guanti o pinze apposite per eseguire queste tre manipolazioni. Il nostro Olivier non era uno sciocco: è ben conscio che si tratta di superstizioni che ritiene di dovere riferire per mettere in guardia colui che vuole fare sì l'allevatore, ma usando ragione e buon senso.
Castrare le galline per farle diventare delle ovaiole
In questo caso Olivier de Serres non si salva dalla critica. Verosimilmente le galline venivano castrate con uno sfregio simbolico così come - in base a ciò che mi è stato detto - si fa oggi per circoncidere un ebreo. Non so se lo stesso accade per i musulmani. Sta di fatto che una gallina debitamente castrata, una poularde, non può più deporre uova. De Serres non aveva mai capponato una gallina e senz'altro non ne conosceva l'anatomia. Da buon maschilista si asteneva da siffatta pratica chirurgica, affidandola – essendo tanto banale – alle moindres mesnageres, alle casalinghe di infimo rango. Sarebbe invece stato opportuno affidarla a medici provetti, come la salernitana Trotula De Ruggiero: le galline non avrebbero mai più deposto uova!
Città della Francia settentrionale (148.000 ab.; 191.000 ab. l'agglomerato urbano), capoluogo del dipartimento della Sarthe, 180 km a SW di Parigi, a 51 m alla confluenza del fiume Huisne nel fiume Sarthe. Importante nodo ferroviario e stradale e centro commerciale, è sede di industrie metalmeccaniche, chimiche, tessili, alimentari, cartarie, del tabacco e del cuoio. Nei pressi si trova un circuito automobilistico di 13,493 km dove si disputa ogni anno la “24 ore”, una delle corse più famose del mondo.
Antico oppidum gallico, fece parte della contea del Maine. Nel sec. XIII passò alla corona francese che la tenne definitivamente solo dopo la guerra dei Cent'anni. Nel dicembre 1793 i rivoltosi della Vandea, che avevano occupato la città, vi furono sconfitti dal Marceau. Durante la guerra franco-prussiana fu teatro della battaglia che vide l'esercito di Federico Carlo vittorioso sul generale Chanay.
Loudunois
ou Lodunois
et Loudun
Loudunois ou Lodunois: contrée de France, dont la capitale est Loudun. La petite riviere de Dive sépare cette contrée de l'Anjou & du Poitou.
Loudun: Cittadina della Francia con 8.100 abitanti, nel dipartimento della Vienne, 65 km a SW di Tours, nota per il trattato di pace ivi firmato il 3 maggio 1616 tra Maria de' Medici, reggente per il figlio Luigi XIII, ed Enrico II di Condé. La pace fu poco dopo rotta dall'arresto di Condé e dalla ripresa della ribellione.
Orsoline di Loudun
Comunità religiosa fondata a Loudun nel 1626 dalle orsoline di Poitiers e salita presto (1632-38) a triste fama per fenomeni d'isterismo collettivo: il furore isterico prese dapprima la superiora, che accusava autore dell'invasamento diabolico il canonico Urbain Grandier, che aspirava alla carica di direttore spirituale del convento. Il processo ecclesiastico ridimensionò i fatti e scagionò Grandier. Ma l'autorità civile riaprì il processo e l'isteria riprese più violenta di prima al punto che Grandier fu arso vivo sul rogo (1634).
Fatto sconcertante, che oggi si attribuisce a motivi politici: l'aspro conflitto tra l'autorità centrale e quella periferica di Loudun per i privilegi di cui questa godeva e che il governo di Richelieu voleva toglierle. Il cardinale pagava infatti laute pensioni agli esorcisti, ma quando le tolse loro, gli esorcismi cessarono e le invasate ritrovarono la calma.
Del fatto s'interessarono Aldous Huxley nel romanzo The Devils of Loudun (1952) e John Whiting, che dall'opera di Huxley trasse una riduzione drammatica: The Devils (1961). Sulla base di entrambe le opere il regista Ken Russel girò il film I diavoli (1971), senza preoccupazioni di obiettività.
Urbain Grandier
Urbain Grandier (v. 1590, Bouère (Mayenne) - 18 avril 1634, Loudun) était un prêtre français, fils d'un notaire royal de Sablé. Il fut accusé de sorcellerie et mourut sur le bûcher.
Après son noviciat, Grandier fut nommé en juillet 1617, à 27 ans, curé de l'Église Saint-Pierre du marché et chanoine de l'Église Sainte-Croix de Loudun, dans le diocèse de Poitiers. Il semble avoir eu plusieurs relations sexuelles et affectives avec des femmes et avait acquis une réputation de séducteur.
En 1632, quelques religieuses du couvent des Ursulines de la ville l'accusèrent de les avoir ensorcelées, en leur envoyant entre autres le démon Asmodée, pour les amener à commettre des actes impudiques avec lui. Les critiques modernes qui ont étudié l'affaire estiment que les accusations ont commencé après que Grandier eut refusé de devenir le directeur de conscience du monastère, sans se douter que la Mère Supérieure, la Sœur Jeanne des Anges, était devenue folle de lui, après l'avoir vu de loin et avoir entendu parler de ses exploits amoureux. On pense que Jeanne, mise hors d'elle par son refus, proposa au chanoine Mignon, ennemi juré de Grandier, cette place de directeur. Elle accusa alors Grandier d'avoir employé la magie noire pour la séduire. Les autres nonnes peu à peu se mirent à lancer des accusations du même genre. Bien des érudits modernes y voient un cas d'hystérie collective. Grandier fut arrêté, interrogé et jugé par un tribunal ecclésiastique, qui l'acquitta.
Malheureusement pour lui, Grandier s'était attiré l'hostilité du puissant Cardinal de Richelieu qu'il avait publiquement attaqué en parole. Richelieu ordonna qu'on fît un nouveau procès, qu'il confia à un homme spécialement envoyé par lui: Jean de Laubardemont, un parent de la Mère Supérieure. Grandier fut arrêté de nouveau à Angers et on lui refusa le droit de faire appel au Parlement de Paris. Interrogées une deuxième fois, les nonnes (et même la Mère Supérieure) ne répétèrent pas leurs accusations, mais cela ne changea rien au procès où tout était décidé d'avance.
Les juges (Laubardemont, Lactance, et Tranquille), après avoir torturé le prêtre, produisirent des documents prétendument signés par Grandier et plusieurs démons comme la preuve qu'il avait passé un pacte diabolique. Un des actes était écrit en latin et se donnait comme signé par Grandier; un autre, presque illisible, comportait une foule de symboles étranges et était « signé » par plusieurs démons avec leurs cachets, aussi bien que par Satan lui-même (une signature se lit nettement Satanas). On ne sait pas si Grandier a écrit ou signé de tels actes sous la contrainte, ou s'ils ont été entièrement contrefaits.
Malgré la défense de son ami Claude Quillet, Grandier fut reconnu coupable et condamné à la mort. Les juges ordonnèrent sa mise à la « question extraordinaire », forme de torture qui était d'habitude fatale, mais non tout de suite, et qui n'était donc appliquée qu'aux victimes qui devaient être exécutées tout de suite après. Malgré la torture, Grandier refusa d’avouer ce dont on l'accusait. Il fut brûlé vif.
Re di Francia, detto il Folle (Parigi 1368-1422). Primogenito di Carlo V, succedette al padre nel 1380 mentre il governo veniva assunto da un consiglio di reggenza formato dai duchi d'Angiò, di Berry, di Borbone e di Borgogna, assai più preoccupati di accrescere ciascuno le proprie ricchezze e di acquistare potere personale che di governare il Paese.
Ne seguirono un grave dissesto delle finanze statali e conseguenti inasprimenti fiscali che provocarono torbidi e tumulti in varie città e soprattutto a Parigi (maillotins, da maillet, martello, nome dato agli insorti parigini del 1º marzo 1382 i quali, armati di martelli sottratti all'arsenale dell'Hôtel de Ville, protestarono contro le imposizioni fiscali; la ribellione dei maillotins fu sedata dopo un paio di mesi).
Questo disastroso periodo finì nel 1389, quando il re, liberatosi dei suoi reggenti, richiamò i consiglieri del padre che ripristinarono i sistemi di governo di Carlo V di cui il Paese beneficiò immediatamente. Nel 1392 Carlo impazzì e in seguito fu re solo di nome. Il governo ricadde nuovamente in mano ai duchi e al fratello del re, Luigi d'Orléans.
Rivalità e contese portarono all'assassinio (istigato dal duca di Borgogna Giovanni Senza Paura) di Luigi d'Orléans (1407). La Francia fu divisa fra le fazioni degli Armagnacchi e dei Borgognoni e gli Inglesi ne approfittarono per riportare una decisiva vittoria ad Azincourt (1415) e occupare gran parte del Paese.
Nemmeno questa catastrofe servì a ristabilire l'unità nazionale: anzi il delfino Carlo (VII) fece assassinare nel 1419 il duca di Borgogna, Giovanni Senza Paura. Carlo allora, spintovi dal nuovo duca di Borgogna Filippo il Buono, alleato all'Inghilterra, diseredò il delfino e riconobbe Enrico V, re d'Inghilterra e marito di sua figlia Caterina, reggente ed erede al trono di Francia (Trattato di Troyes, 1420); Enrico però morì prima di Carlo, lasciando i suoi diritti sulla corona francese al figlio Enrico VI.
Regione storica della Francia meridionale, estesa tra il Massiccio Centrale e il Mar Mediterraneo (golfo del Leone) e tra il basso corso del Rodano e i Pirenei Orientali. In francese è detta Languedoc, Lengadòc in occitanico, in quanto in questa regione per dire sì si diceva òc, mentre nella parte settentrionale della Francia si diceva oïl ed era detta pertanto pays de langue d'oïl. Le città più importanti della Linguadoca sono Montpellier, Nîmes, Carcassonne, Béziers e Narbona.
Conquistata nel 121 aC da Domizio, divenne nota con il nome di Septimania all'epoca romana. Possesso di Clodoveo (507), degli Arabi (719), di Pipino (759), divenne una marca con Carlo Magno e un ducato con Ludovico il Pio. Dal secolo X al XII la Linguadoca raggiunse il massimo splendore, finché la crociata contro gli Albigesi (1209) le inferse una memorabile battuta d'arresto. Passò definitivamente alla corona di Francia nel 1271.
Oggi il termine Languedoc è utilizzato nel nome della regione Languedoc-Roussillon con capoluogo Montpellier, territorio meno vasto di quello antico.
Occitanico – Lingua d'oc – Provenzale
Il provenzale (provençale dal latino Provinciales in opposizione a Francigenae che erano gli abitanti più settentrionali del Paese), o lingua d'oc o occitanico, fu la lingua della grande lirica trobadorica. L'area linguistica provenzale, che copre la Francia meridionale, è andata sempre più riducendosi per effetto della spinta espansionistica del francese da nord; oggi conta ancora una decina di milioni di parlanti quasi esclusivamente nelle campagne.
Vi si possono distinguere i seguenti dialetti principali: il limosino, l'alverniate, il guiennese, il linguadocico, il delfinatese e il provenzale propriamente detto. A est l'area provenzale presenta sconfinamenti in territorio italiano, soprattutto in Val Pellice e in altri comuni del versante alpino italiano che si trovano sempre più esposti all'influsso esercitato dai dialetti piemontesi.
Tratti caratteristici dei dialetti provenzali sono: conservazione di a tonica (palatz, fr. palais, palazzo), conservazione del dittongo au (tezaur, fr. trésor, tesoro), mancata dittongazione di ë e ö se non sono seguiti da i (mel, fr. miel, miele; obra, fr. oeuvre, opera), conservazione di c e g velari davanti ad a almeno nei dialetti più meridionali (caval, fr. cheval, cavallo; gauzir, fr. jouir, godere), conservazione delle sonore formate da sorde intervocaliche (pagar, fr. payer, pagare; seda, fr. soie, seta; riba, fr. rive, riva), buona conservazione delle originarie desinenze (l'imperfetto indicativo del verbo cantár, cantare è: cantáva, cantávas, cantáva, cantavám, cantavátz, cantávan).
L'origine del francese è da ricercarsi nella particolare evoluzione che il latino ha subito in Gallia a contatto con le precedenti parlate locali, cioè con il sostrato celtico e, dopo l'insediamento di popolazioni germaniche, con il superstrato franco, per cui la lingua andò modificandosi, in modo diverso secondo le regioni, fino a divenire volgare romanzo.
Si determinò così una vera e propria scissione fra quel latino che era la lingua scritta dell'amministrazione, della cultura e della religione, e il linguaggio parlato dalla popolazione: ne è testimonianza il Capitolare di Tours (813) in cui si dava disposizione ai sacerdoti di tradurre le prediche in rusticam linguam aut in theotiscam perché la popolazione non era più in grado di capire il latino.
Il primo documento del volgare romanzo è rappresentato dai Serments de Strasbourg (842) in romanzo e germanico. In quest'opera sono già ben caratterizzati i vari dialetti che nei primi secoli della storia linguistica francese mostrano una buona vitalità anche in corrispondenza del frazionamento politico dell'organizzazione feudale; si possono raggruppare in due aree: quella dei dialetti appartenenti alla cosiddetta lingua d'oïl (francese), che si estendeva sulla maggior parte della Francia settentrionale, e quella dei dialetti della lingua d'oc (provenzale od occitanico), diffusa nella Francia meridionale.
I principali dialetti della lingua d'oïl sono: il normanno a ovest, il piccardo e il vallone a nord, il lorenese e i dialetti della Champagne a est, il francico, dialetto dell'Île-de-France, i dialetti della Franca Contea, il borgognone in Borgogna, l'angioino nell'Angiò, il pittavino nel Poitou e il saintongese nella Saintonge. Su questi dialetti si è progressivamente imposto, dal sec. XI ca., il francico su cui si fonda l'attuale lingua nazionale e letteraria. Nella Francia meridionale il provenzale è andato sempre più riducendosi per effetto della spinta espansionistica del francese da nord.
Nel web sono reperibili 3 Saint Geni: in L'Entre-Deux-Mers e nel Libournais appartenenti alla zona di Bordeaux, nonché in Turenna, regione storica della Francia centro-occidentale in gran parte corrispondente all'attuale dipartimento di Indre-et-Loire, limitata dal Maine e dall'Orleanese a N, dal Berry a E e a S, dal Poitou a SW e dall'Angiò a W.
L'Entre-Deux-Mers est une des plus belles régions du bordelais. - Le Libournais est une des régions les plus variées du bordelais. - Touraine: elle regroupe des appellations aussi prestigieuses que Pomerol, Saint-Emilion (et Saint-Emilion Grand Cru), Lalande de Pomerol, Fronsac, Canon-Fronsac et l'ensemble des satelites de Saint-Emilion.
Impossibile venire a capo dei capponi di Saint Genis o Genis che dir si voglia. Dopo alcuni mesi di ricerche così mi ha risposto Marie Josèphe Moncorgé: "Bonjour, Impossible d'avoir une réponse pour les chapons de St Genis près de Lyon! J'ai attendu la fin des vacances d'été pour relancer les personnes qui pouvaient me répondre et personne n'a pu me donner le renseignement exact. Désolée. Cordialement, Marie Josèphe Moncorgé." (e-mail del 14 settembre 2007)