Lessico
Epidauro
In greco Epídauros, in latino Epidaurus) Città dell'Argolide, nel Peloponneso nord-orientale, 32 km a NE di Nauplia, presso gli attuali centri di Néa Epídauros e Palaiá Epídauros. Fondata da un mitico eroe omonimo e già abitata in età preistorica, fu poi occupata dai Dori di Argo ai quali rimase sottomessa finché non se ne liberò entrando nella Lega del Peloponneso.
Il periodo del suo maggior splendore ebbe inizio nel sec. VI aC con l'affermazione del culto di Asclepio e toccò il suo culmine nel sec. IV. Fece quindi parte della Lega Achea dal 243 aC fino alla conquista romana nel 146 aC che causò anche la distruzione del tempio di Asclepio, ricostruito senz'altro più volte visto che Silla lo saccheggiò dell'87 aC, i pirati lo saccheggiarono nel 67 aC, per raggiungere nuovamente la sua celebrità grazie ai Romani nel II sec. dC.
Il santuario sorgeva a qualche chilometro dalla città. Comprendeva il tempio del dio, opera dell'architetto Theodotos (380-375 aC), quello di Artemide, la thólos (cella circolare con colonnato corinzio esterno), opera di Policleto il Giovane (seconda metà del sec. IV aC), tempietti, sacelli, statue, oltre a vari edifici per accogliere i malati. Era collegato a Epidauro da una strada anch'essa ornata di monumenti. Il monumento più insigne di Epidauro è il teatro, uno dei più perfetti del mondo greco, anch'esso di Policleto il Giovane (350 aC), tuttora in uso per rappresentazioni drammatiche e musicali grazie all'eccellenza della sua acustica.
Epidaurus was a small city (polis) in ancient Greece, at the Saronic Gulf. The modern town Epidavros, part of the prefecture of Argolis, was built near the ancient site.
History
Epidaurus was independent of Argos and not included in Argolis until the time of the Romans. With its supporting territory, it formed the small territory called Epidauria. Reputed to be the birthplace of Apollo's son Asklepios, the healer, Epidaurus was known for his sanctuary situated about five miles (8 km) from the town, as well as its theater, which is once again in use today. The cult of Asklepios at Epidaurus is attested in the 6th century BC, when the older hill-top sanctuary of Apollo Maleatas was no longer spacious enough.
The asclepieion at Epidaurus was the most celebrated healing center of the Classical world, the place where ill people went in the hope of being cured. To find out the right cure for their ailments, they spent a night in the enkoimitiria, a big sleeping hall. In their dreams, the god himself would advise them what they had to do to regain their health. Found in the sanctuary, there was a guest house for 160 guestrooms. There are also mineral springs in the vicinity which may have been used in healing.
Asklepios, the most important healer god of antiquity, brought prosperity to the sanctuary, which in the 4th and 3rd century BC embarked on an ambitious building program for enlarging and reconstruction of monumental buildings. Fame and prosperity continued throughout the Hellenistic period. In 87 BC the sanctuary was looted by the Roman general Sulla, and in 67 BC it was plundered by pirates. In the 2nd century AD, the sanctuary enjoyed a new upsurge under the Romans, but in AD 395 the Goths raided the sanctuary.
Even after the introduction of Christianity and the silencing of the oracles, the sanctuary at Epidauros was still known as late as the mid 5th century, although as a Christian healing center.
Theater
The prosperity brought by the Asklepieion enabled Epidauros to construct civic monuments too: the huge theater that delighted Pausanias for its symmetry and beauty, which is used once again for dramatic performances, the ceremonial Hestiatoreion (banqueting hall), baths and a palaestra. The theater was designed by Polykleitos the Younger in the 4th century BC. The original 34 rows were extended in Roman times by another 21 rows. As is usual for Greek theaters (and as opposed to Roman ones), the view on a lush landscape behind the skene is an integral part of the theater itself and is not to be obscured.
The theater is marveled for its exceptional acoustics, which permit almost perfect intelligibility of unamplified spoken word from the proscenium or skene to all 15,000 spectators, regardless of their seating. Famously, tour guides have their groups scattered in the stands and show them how they can easily hear the sound of a match struck at center-stage. A 2007 study by Nico F. Declercq and Cindy Dekeyser of the Georgia Institute of Technology indicates that the astonishing acoustic properties are the result of an accident: The rows of limestone seats filter out low-frequency sounds, such as the murmur of the crowd, and amplify/reflect high-frequency sounds from the stage.
Statue
d'Asclépios trouvée dans le sanctuaire d'Épidaure
Musée National d'Athènes
Épidaure est une petite cité grecque de l'Argolide, péninsule au nord-est du Péloponnèse. Le sanctuaire d'Épidaure est un haut lieu de la médecine grecque. Pendant l'Antiquité, les gens accouraient de toute la Grèce pour se faire soigner dans le sanctuaire d'Asclépios, le dieu guérisseur. Ce lieu abritait des médecins très réputés. Comme dans tous les sanctuaires grecs, des épreuves sportives et théâtrales étaient organisées en l'honneur des dieux. On a ainsi retrouvé à Épidaure des vestiges d'équipements sportifs. Mais le site est surtout célèbre pour son théâtre.
Histoire
Épidaure est citée dans le Catalogue des vaisseaux comme « Épidaure aux bons vignobles » (L'Iliade, II, 561). Au VII et VI siècle av. J.-C. elle appartient à l'amphictyonie dite « des Minyens », dont le siège est situé sur l'île de Calaurie. À la fin du VI siècle, elle est gouvernée par le tyran Proclès, qui donne sa fille Mélissa en mariage à Périandre, tyran de Corinthe.
Lors des guerres médiques, la cité envoie huit vaisseaux à la bataille de l'Artémision, 800 hommes à Platées et 10 vaisseaux à la Salamine. Au sortir de la guerre, Salamine s'allie avec Sparte et entre dans la Ligue du Péloponnèse, contre Athènes et la ligue de Délos. Elle prend part à l'« affaire de Corcyre » et fournit des trières à Corinthe. Par la suite, Épidaure constitue un point névralgique de l'affrontement entre Athènes et Sparte.
À l'époque classique, Épidaure jouit d'une grande renommée grâce à son sanctuaire voué à Asclépios, où l'on pratique la médecine par les songes. Il comprend plusieurs bâtiments publics, dont un grand temple construit au début du IV siècle av. J.-C. En l'honneur d'Asclépios sont également organisés les Asklepieia, des jeux panhelléniques penététriques comprenant des courses de chevaux et, à partir du IV siècle, des concours de poésie. Le culte d'Asclépios atteint son apogée à l'époque hellénistique.
En 243 av. J.-C., Épidaure rejoint la Ligue achéenne. Au cours de l'été 225 av. J.-C. elle est prise par Cléomène III, roi de Sparte. Par la suite, elle devient l'alliée de Rome. Scipion Émilien la visite en 168-167 av. J.-C., en même temps que d'autres grands lieux de l'hellénisme, comme Athènes, Delphes et Olympie. En 87 av. J.-C., elle est ravagée par Sylla, qui pille le trésor du temple. La dernière mention d'Épidaure remonte au VI siècle ap. J.-C., dans le Synekdemos de Hiéroklès, un ouvrage décrivant les divisions administratives de l'Empire byzantin.
Théâtre d'Épidaure
Les ruines d'Épidaure sont fouillées à partir du XIXe siècle. Elles ont permis de dégager les ruines du sanctuaire d'Asclépios, d'un temple d'Artémis, d'une tholos, d'un temple d'Aphrodite et surtout d'un théâtre.
Le théâtre d'Épidaure figure parmi les mieux préservés de Grèce. Sous l'Antiquité, il était déjà célèbre par l'harmonie de ses proportions. Il est célèbre pour son acoustique exceptionnelle. Il est en effet possible de percevoir depuis chacune des places les moindres sons produits sur la scène (respiration, pièce de monnaie qui tombe, froissement de papier...). Il a été conçu par l'architecte et sculpteur Polyclète le Jeune au milieu du IV siècle av. J.-C., également concepteur de la thólos, remarquable pour ses colonnes corinthiennes ornées de très beaux chapiteaux.