Lessico
Pierre Belon du Mans
Pierre
Belon a 36 anni
da L'histoire
de la nature des oyseaux
Parigi,
Guillaume
Cauellat, 1555
Belon Pierre du Mans (1517-1564). Il medico e naturalista francese Pierre Belon - alias Petrus Bellonius Cenomanus - nato nel 1517 a Soultière, nel Maine (che corrisponde a gran parte degli attuali dipartimenti di Sarthe e Mayenne), può essere considerato il fondatore dell’anatomia comparata e fu un osservatore acuto e preciso.
Studiò medicina e scienze a Wittenberg e a Parigi, visitò le popolazioni del Medio Oriente descrivendone la vita e le usanze (Petri Bellonii Cenomani plurimarum rerum in Graecia, Asia, Aegypto, Iudaea, Arabia aliisque exteris Provinciis ab ipso conspectarum observationes tribus libris expressae Carolus Clusius Atrebas e Gallicis Latinas faciebat - Antverpiae 1589), sugli animali condusse osservazioni personali spaziando dall’Inghilterra sino all’Egitto.
Nel 1555 a Parigi, presso Guillaume Cauellat, venne pubblicata L'histoire de la nature des oyseaux - spesso riferita come Histoire de la nature des oyseaux -, avec leurs descriptions et naïfs portraicts retirez du naturel, escrite en sept livres, dedicata al re Enrico II che ne accettò la dedica. Quest’opera è considerata il primo trattato moderno di ornitologia, e Aldrovandi la tradusse in latino.
Morì a Parigi nel 1564, assassinato nel Bois de Boulogne.
Pierre Belon (ca. 1517-1564) was a French naturalist. He is sometimes known as Pierre Belon du Mans, or, in Latin translations of his works, as Petrus Bellonius Cenomanus. Belon was born about 1517 near Le Mans (Sarthe). He studied medicine at Paris, where he took the degree of doctor, and then became a pupil of the botanist Valerius Cordus (1515-1544) at Wittenberg, with whom he travelled in Germany.
On his return to France he was taken under the patronage of François de Tournon , who furnished him with means for undertaking an extensive scientific journey. Starting in 1546, he travelled through Greece, Asia Minor, Egypt, Arabia and Palestine, and returned in 1549. A full account of his Observations on this journey, with illustrations, was published in 1553.
Belon, who was highly favored both by Henry II and by Charles IX, was assassinated in Paris one evening in April 1564, when coming through the Bois de Boulogne.
Besides the narrative of his travels he wrote several scientific works of considerable value, particularly the Histoire naturelle des estranges poissons (1551), De aquatilibus (1553), and L'histoire de la nature des oyseaux (1555), which entitle him to be regarded as one of the first workers in the science of comparative anatomy.
A comparison of the skeleton of birds and man in Belon's book on birds, 1555
1551: Histoire naturelle des estranges poissons
1553: De aquatilibus
1553: Les observations de plusieurs singularités et choses mémorables, trouvées en Grèce, Turquie, Judée, Égypte, Arabie et autres pays estranges
1555: revised edition of the Observations
1555: L'histoire de la nature des oyseaux
Pierre Belon (1517 à Souletière près du Mans - 1564) est un naturaliste français. Pierre Belon, esprit très en avance sur son époque, est l'un des plus grands scientifiques du XVIe siècle. D'origine modeste, Belon devient apothicaire auprès d'éminents ecclésiastiques comme l'archevêque du Mans, René du Bellay (1500-1546) puis de l'archevêque de Lyon, François II de Tournon. Ces protecteurs lui permettent de se consacrer entièrement à ses recherches scientifiques. Il suit les cours de botanique de Valerius Cordus (1515-1544) à Wittenberg et voyage avec lui en Allemagne.
Pierre Belon meurt de façon mystérieuse, sans doute assassiné par un rôdeur, en avril 1564, alors qu'il traverse le Bois de Boulogne.
Son voyage
Belon parcourut le Levant de 1546 à 1549. Ce voyage en Grèce où il visita le mont Athos, en Turquie, en Égypte où il explore Alexandrie et Le Caire, en Judée, en Arabie et en Palestine par l'isthme de Suez permit à Belon de rapporter un grand nombre d'observations sur l'histoire naturelle et les mœurs de ses habitants. Il s'agit de l'un des premiers voyages naturalistes de l'histoire. Il s'arrête ainsi dans les îles grecques à la recherche des plantes décrites par Dioscoride. Il relate son voyage en 1553, "Voyage au Levant, les observations de Pierre Belon du Mans, de plusieurs singularités et choses mémorables, trouvées en Grèce, Turquie, Judée, Égypte, Arabie et autres pays estranges", édité en 1553.
Curieux de tout, il collecte de nombreuses observations en histoire naturelle mais aussi en archéologie et sur la vie des peuples qu'il côtoie. Ainsi, il s'intéresse aux procédés employés pour la momification des corps. Il revient en France en 1549 et obtient du roi Henri II une pension de 200 écus qui lui permet de poursuivre ses recherches. Charles IX lui fournit un logement au château de Madrid dans le bois de Boulogne.
Les animaux marins
Il publie de remarquables études sur les animaux marins L'histoire naturelle des estranges poissons marins, avec la vraie peincture et description du daulphin, et de plusieurs autres de son espèce (1551) et La Nature et diversité des poissons, avec leurs pourtraicts représentez au plus près du naturel (1555). Le terme de poisson regroupe tous les animaux marins: de la baleine à l'otarie, du crustacé à l'anémone en passant par l'hippopotame ou la loutre. Il semble probable qu'il rassemble là les animaux considérés par l'église catholique comme des poissons consommables le vendredi. Mais cette hypothèse n'explique pas pourquoi il évoque même le caméléon. Malgré cela, il tente d'établir un embryon de classification, notamment en évoquant les vrais poissons et leurs subdivisions basées sur des observations anatomiques: cartilage ou squelette osseux, ovipare ou vivipare. Sa classification est meilleure que celle de Guillaume Rondelet et mieux observée. Pierre Belon décrit pour la première fois en Europe de nombreux animaux qui y étaient inconnus. Il décrit environ 110 espèces de poissons.
Les oiseaux
Planche
comparant le squelette d'un être humain et d'un oiseau.
Extraite de L'histoire de la nature des oyseaux de Pierre Belon.
Son L'histoire de la nature des oyseaux, avec leurs descriptions et naïfs portraicts retirez du naturel (1555) est supérieur. Dans ce traité, de 381 pages, il décrit tous les oiseaux qu'il connaît. Il les regroupe suivant leur comportement et leur anatomie: les oiseaux de proie, les oiseaux d'eaux, les omnivores, les petits oiseaux (subdivisés à leur tour en insectivore et en granivore). Cette classification paraît bien faible aujourd'hui, mais Belon s'inspire des principes aristotéliciens. Il cite leur nom seulement en latin, grec et français, car ce sont les seules langues qu'il connaît, ce qui est bien faible comparé aux connaissances de Gessner. L'ouvrage comporte quatorze gravures.
Mais les observations de Belon sont bien meilleures, étayées notamment par des observations dans la nature mais aussi de leur anatomie car il a manifestement fait de nombreuses dissections. Il compare les becs et les serres, tente de rassembler des formes anatomiques communes. Il compare le squelette d'un être humain et d'un oiseau, ce qui est la première tentative d'anatomie comparée. Cette idée ne sera reprise que quelques centaines d'années plus tard par Félix Vicq d'Azir (1748-1794) et Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844). Mais Belon lui-même n'exploite que fort peu ses observations sur les similarités entre ces deux squelettes et n'en tire pas de conclusion pratique.
Belon commet pourtant des erreurs remarquables comme de placer les chauves-souris parmi les oiseaux. Son livre sera maintes fois vanté dans les siècles suivants, pourtant il fut presque ignoré par ses contemporains car, la même année, paraît l’Historia animalium de Conrad Gessner.
Son second livre d'ornithologie est Pourtraicts d'oyseaux qui paraît à Paris en 1557. Il comporte cent soixante-quatorze gravures, la plupart tirées des propres dessins de Belon.
La botanique
Il s'intéresse également à la botanique et notamment à l'acclimatation des végétaux étrangers. Il publie en 1553, un traité sur les conifères et autres végétaux à feuillage persistant (De arboribus coniferis, resiniferis, aliisque, nonnullis sempiterna fronde virentibus...), l'un des premiers traités sur ces végétaux. En 1558, il préconise dans Les Remonstrances sur le défault du labour et culture des plantes et de la cognoissance d'icelles... l'acclimatation des végétaux exotiques, c'est lui d'ailleurs qui le premier sème en France des platanes. On lui doit l'introduction en France de l'arbre de Judée, du chêne-liège, du pistachier, du cèdre, du jujubier, du chêne vert, du genévrier d'orient et de la myrte. Dans ses descriptions de botanique, sans doute influencé par ses connaissances d'apothicaire, il accorde une grande attention aux propriétés thérapeutiques des végétaux qu'il cite. Il est le premier à citer de nombreuses plantes du Moyen-Orient comme Platanus orientalis, Umbilicus pendulinus (connu aussi sous le nom de Cotiledon), Acacia vera, Caucalis orientalis, etc.
Bibliographie
L’Histoire naturelle des estranges poissons marins avec la vraie peincture et description du Dauphin et de plusieurs autres de son espèce observée par Pierre Belon du Mans, R. Chaudière, Paris, 1551 ; édition en fac-similé avec introduction et notes de Philippe Glandon, Genève, Droz, 1997.
De aquatilibus libri duo cum iconibus ad vivam ipsorum effigiem quoad ejus fieri potuit expressis [« Deux livres sur les êtres aquatiques, avec des images les représentant vivants autant qu’il a été possible »], Ch. Estienne, Paris, 1553.
La nature et diversité des poissons, avec leurs pourtraictz représentez au plus près du naturel, Ch. Estienne, Paris, 1555.
L’histoire de la nature des oyseaux, avec leurs descriptions et naïfs portraicts retirez du naturel, escrite en sept livres
Les observations de plusieurs singularitez et choses mémorables trouvées en Grèce, Asie, Judée, Égypte, Arabie et autres pays estranges, rédigées en trois livres, G. Corrozet, Paris, 1553
Les observations de plusieurs singularites & choses memorables, trouvees en Grece, Asie, Judee, Égypte, Arabie, & autres pays etranges, redigees en trois livres. Revues derechef, & augmentees de figures, avec une nouvelle table de toutes les matieres traitees en iceux. Anvers, Jean Steelsius (Christophe Plantin), 1555
Portraicts d’oyseaux, animaux, serpens, herbes, arbres, hommes et femmes d’Arabie et d’Égypte observez par P. Belon du Mans, le tout enrichi de quatrains pour la plus facile cognoissance des Oyseaux et autres portraicts, plus y est adjousté la Carte du Mont Attos et du Mont Sinay pour l’intelligence de leur religion, G. Cavellat, Paris, 1557.
Dictionnaire historique
de la médecine ancienne et moderne
par Nicolas François Joseph Eloy
Mons – 1778
Pierre Belon
Le monstre marin ayant facon d'un moyne
Belon (Pierre). - Naturaliste et voyageur né vers 1517 à la Soultière, près du Mans (Sarthe), mort en 1564 (La Renaissance). Grâce à la protection de René du Bellay, évêque du Mans, il pût de bonne heure se livrer à l'étude de l'histoire naturelle pour laquelle il avait, dès sa jeunesse, montré un irrésistible penchant. C'est à René du Bellay qu'il dut de pouvoir aller étudier la médecine à Paris et s'y faire recevoir docteur. Pourvu de ce grade, il alla, en 1540, étudier à Wittemberg et il y devint le disciple favori de Valérius Cordus, botaniste éminent, qui l'emmena avec lui dans un voyage d'étude à travers l'Allemagne.
Belon puisa dans l'enseignement pratique de Valérius Cordus l'esprit de rigueur, de méthode et de comparaison dont il a su tirer un si grand profit pour ses recherches personnelles. On raconte qu'en rentrant en France, il fut arrêté à Thionville par les Espagnols et emprisonné comme suspect d'hérésie. Il dut sa liberté à un gentilhomme nommé Dehamme, grand admirateur de Ronsard, qui paya sa rançon eu égard aux relations amicales du poète vendômois et de Pierre Belon.
De retour à Paris, Belon sut acquérir les faveurs de Guillaume Duprat, évêque de Clermont, du cardinal de Lorraine et du cardinal de Tournon. Ce dernier lui fit donner un logement à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et lui fournit les moyens d'entreprendre le voyage qu'il projetait, depuis longtemps. Belon quitta la France au commencement de 1546 et visita successivement la Grèce, la Crète, Constantinople, Lemnos, la Thrace, la Macédoine; l'Asie Mineure, Chio, Samos, Rhodes, l'Égypte, la Palestine et la Syrie, Pendant ce voyage qui dura trois ans, il recueillit de nombreuses et intéressantes observations qu'il s'empressa, à son retour en France (1549), de mettre en ordre, de rédiger et de publier.
Son premier ouvrage est l'Histoire naturelle des étranges poissons marins, avec leurs pourtraicts gravés en bois; plus, la vraie peinture et description du Dauphin et de plusieurs autres rares de son espèce (Paris, 1551; in-4). Il y donne pour la première fois la représentation d'un certain nombre de poissons (et de cétacés), parmi lesquels: l'Esturgeon, le Thon, le Malarmet, le Dauphin et aussi l'Hippopotame d'après une sculpture égyptienne (L'Art dans l'Égypte ancienne). On peut certainement considérer cet ouvrage comme le plus ancien livre d'anatomie comparée, Belon; en effet, y compare les parties intérieures du Marsouin et celles du Dauphin. Il y montre que l'anatomie du cerveau du Dauphin correspond parfaitement avec celle du cerveau de l'humain, et qu'il n'y « a point de différence dans la description de la matrice du Dauphin et celle de l'Oudre ou Orca ». De même, en donnant la figure de l'embryon du Marsouin, Belon émet la première idée de l'embryologie.
En 1553 Belon publia plusieurs ouvrages d'une importance considérable par les faits qu'ils renferment et les idées qui en ont inspiré le plan. C'est d'abord les Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables trouvées en Grèce, Judée, Égypte, Arabie et autres pays étranges, rédigées en trois livres (Paris, 1553, 1554, 1555, 1558; Anvers, Plantin, 1555, in-8; traduit en latin par Ch. de l'Ecluse, Anvers, 1559, in-8), dans lequel il donne de curieux détails ethnographiques sur les habitants de l'Égypte, des renseignements géographiques très exacts et les descriptions d'animaux et de plantes accompagnées de gravures sur bois. Il y figure pour la première fois, parmi les animaux: la Civette, l'lchneumon, le Caméléon, le Crocodile, le Sacre d'Égypte, l'ibis noir, etc.; et parmi les plantes: le Platane, l'Apios, le Cotylédon, le Séné d'Alexandrie, l'Acacia, etc. Vient ensuite un second ouvrage: Petri Bellonii Cenomani de aquatilibus duo, cum eiconibus ad vivam ipsorum effigiem quoad ejus fieri potuit; ad amplissimum cardinalem Castilioneum (Paris, Ch. Étienne, 1553, in-8 oblong; réimprimé à Zurich par Froschover en 1558 dans l'Historia animalium de Gessner). Belon donna en 1555 trois éditions ou rééditions successives en français de cet ouvrage, avec changements, sous les titres suivants
1° La Nature et diversités des poissons, avec leurs pourtraicts représentés au plus près du naturel (Paris, 1555, in-8);
2° De la Nature et, diversité des poissons traitant de leur nature et propriétés, avec leurs descriptions et naïfs pourtraicts, en sept livres (Paris, 1555, in-fol.);
3° L'Histoire des poissons traitant de leur nature et propriétés, avec les pourtraicts d'iceux (Paris, 1555, in-4), en latin et en français. Dans ce traité sur les poissons, se trouvent réellement les bases de l'ichtyologie moderne.
En appuyant sa classification sur l'anatomie des organes thoraciques et abdominaux de ces animaux, Belon ouvrait une nouvelle voie à l'étude du vivant. Beaucoup de ses observations ont été reconnues exactes par les recherches ultérieures. C'est, en outre, dans ce même travail que, longtemps avant Linné, Belon établissait le principe de la nomenclature binaire (L'histoire de la zoologie). L'ouvrage est enrichi de 110 figures d'espèces rares et les noms y sont indiqués en latin, grec, français, illyrien, grec moderne, arabe et turc. En cette même année 1553 il publia encore:
1° De Arboribus coniferis, resiniferis, aliisque sempiterna fronde virentibus, cum earumdem iconibus ad vivum expressis; item de melle cedrino, cedria, agarico, resinis et iis quae ex coniferis proficiscuntur (Paris, 1553, in-4, avec figures sur bois);
2° De admirabili operum antiquorum et rerum suspiciendarum Praestantia liber, quo de Aegyptiis pyramidibus, de obeliscis, de labyrinthis sepulchra libus, et de antiquorum sepulturis agitur, etc. (Paris, 1555, in-4, inséré dans le huitième vol. des Antiquités grecques de Gronovius), dans lequel il indique les substances employées par les anciens Égyptiens pour conserver les cadavres (Religion égyptienne).
Enfin en 1555, Belon publia son L'histoire de la nature des oyseaux, avec leurs descriptions et naïfs pourtraicts, retirez du naturel, escrite en sept livres (Paris, 1555, in-fol.), ouvrage dans lequel il s'est surtout révélé comme un observateur sagace et un penseur profond. Dans le premier livre de ce traité, il pose les bases de la méthode comparative et ne craint pas de mettre en parallèle le squelette de l'humain et celui de l'oiseau.
« L'on trouve, dit-il, quasi mêmes os en les ailes des oyseaux qu'ès bras des hommes ou ès jambes de devant des animaux à quatre pieds [...]. Tout ainsi qu'on dit la main estre le bout du bras, ainsi il y a six osselets qui font le bout de l'aile. »
Le sens élevé de cette comparaison, l'immense portée qu'elle a acquise entre les mains des naturalistes modernes, l'audace de l'avoir exprimée dès le milieu du XVIe siècle, sont certainement pour Belon le titre le plus glorieux à l'admiration et à la reconnaissance de tous les savants. Deux cents ans avant Geoffroy-Saint-Hilaire, il pressentait l'unité de composition et montrait en quelque sorte combien était féconde cette idée dans l'étude comparée des êtres.
Dans un dernier ouvrage intitulé Remontrances sur le défaut du labour et culture des plantes, et de la reconnaissance d'icelles, contenant la manière d'affranchir les arbres sauvages (Paris, 1558, in-8, traduit en latin par Ch. de l'Ecluse, sous le titre Neglecta stirpium cultura, etc., Anvers, Plantin, 1559, in-8, puis réuni aux Observations, avec le portrait de Belon, édition latine, Anvers, 1605, in-fol.); Belon invitait les médecins de Paris à fonder un jardin pour l'éducation des plantes.
En 1556, sur la recommandation de ses protecteurs, Henri II lui fit délivrer une pension. Charles IX lui accorda un logement au château de Madrid au bois de Boulogne. Là Belon entreprit une traduction avec commentaire des oeuvres de Dioscoride et de Théophraste. Il n'eut pas le temps de terminer ce travail, il fut assassiné un soir, sur la route de Paris, à l'âge de quarante-sept ans environ.
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